pfff ! du n'importe quoi, moor !

Si le pays est dans cette situation de corruption et de concussion, la responsabilité du parti au pouvoir est à 75%, car l'appartenance à ce parti était nécessaire pour se permettre tous les dérapages administratifs, politiques et économiques. L'ancien UPR était le parti le plus corrompu politiquement, où sont nés le tribalisme, le régionalisme, l'exclusion et le racisme. Depuis la naissance du parti INSAF, de nombreux mauritaniens ne comprennent pas sa position politique, car il n'a ni idéologie ni référence à des personnalités historiques.

Le parti au pouvoir a fait de la lutte contre la corruption, le vol, le mensonge et les détournements de deniers publics le cœur de sa doctrine, alors même que ce parti a été le refuge des voleurs de la république depuis l'ère Ould Taya, qui encourageait ses ministres à favoriser leur famille dans la politique et les bonnes conditions, même sans niveau ni valeur. Ainsi, lorsque le parti au pouvoir affirme aujourd'hui vouloir lutter contre la corruption et condamner les actes de corruption commis par ses militants et membres, on peut se demander quelle méthode brutale il compte utiliser, car une pratique vieille de plus de 30 ans ne peut s'arrêter du jour au lendemain avec un simple communiqué.