Shems Maarif - La diffusion en direct d’une vidéo de Saad Bouh, jeune entrepreneur mauritanien et propriétaire d’un complexe touristique à Atar, a déclenché une vague de solidarité sur les réseaux sociaux. En pleurs aux côtés de sa mère, il y raconte avec émotion des années de pressions et d’intimidations menées, selon lui, par des individus influents tentant de s’approprier son établissement.

Dans cette séquence partagée massivement, Saad Bouh déclare avoir enduré des épreuves extrêmes, affirmant : « J’ai tellement souffert que mes dents sont tombées sous l’effet du stress. Je continue malgré tout à me battre pour sauver ce projet, fruit de mes efforts et de mon travail honnête. »

Il accuse certains acteurs puissants d’utiliser leur influence et d’acheter des complicités pour obtenir illégalement le contrôle de son complexe. « J’ai été victime de toutes sortes de pressions, simplement parce que j’ai refusé de vendre ou de céder face aux menaces », affirme-t-il.

Ces déclarations ont suscité un fort élan de soutien parmi les internautes, journalistes et militants, qui appellent les autorités nationales à réagir. Beaucoup demandent l’ouverture d’une enquête transparente et la fin de ce qu’ils dénoncent comme une forme de “confiscation silencieuse” des biens des citoyens vulnérables.

Un commentaire largement relayé résume l’indignation ambiante : « Ce que vit ce jeune homme est un test pour la conscience de l’État. Il est impensable qu’un citoyen soit dépossédé de son projet par la cupidité de quelques privilégiés sous couvert d’autorité. »

Le complexe de Saad Bouh, construit entièrement sur fonds propres, figure parmi les rares projets touristiques privés implantés à Atar, une région pourtant dotée d’un fort potentiel. Il symbolise l’esprit d’initiative locale et d’investissement dans l’intérieur du pays, en faveur du développement du tourisme national.