02-09-2025 16:25 - Choc en Mauritanie après le rapport de Human Rights Watch relatif au dossier de l’immigration

SAHARA MÉDIAS -
Le chercheur dans le domaine de la sécurité, Mohamed Abdallah Ould Taleb Abeydi, a déclaré que le dernier rapport de Human Rights Watch accusant la Mauritanie de violations à l’endroit des migrants manquait de crédibilité et contenait des accusations «infondées » à l’encontre de la Mauritanie.
Le chercheur a ajouté, dans une interview accordée à la chaîne Sahara 24, que les accusations contenues dans le rapport « n’ont été relayées par aucun pays, y compris les pays voisins qui coordonnent leurs actions avec la Mauritanie ».
Il a déclaré que l’organisation, dans son rapport, « n’a fourni aucune preuve, n’a cité aucun nom ni aucune nationalité, et n’a présenté aucune photo ni aucun élément concret ».
Pour le chercheur l’attaque portée par HRW contre la Mauritanie relève de « la jalousie suscitée par la situation de la Mauritanie, sa position dans la région et le respect dont elle jouit dans les milieux internationaux ».
L’organisation avait publié un rapport accusant la Mauritanie de commettre des violations à l’encontre des migrants en situation irrégulière.
Commentant ce rapport, le président de l’Observatoire atlantique de l’immigration, Mohamed Lemine Khatari, a déclaré que l’organisation « recourt toujours à des informations litaniques et répète des clichés stéréotypés tels que les discours sur la violence et le viol », ajoutant dans une interview accordée à la chaîne Sahara 24, que « certaines des classifications de l’organisation sont identiques, traduisant une image stéréotypée toute faite à propos de tout ce qui concerne le continent africain ».
Il a expliqué que l’Observatoire a tenté de déterminer la nationalité des victimes présumées de violences sans pouvoir donner de preuves, et n’a pu convaincre les pays voisins de la véracité de ses allégations.
D’autre part, le maire de la commune de Blajmil, dans la moughata de Kankossa, Ibrahima Kelly Ba, a déclaré que le rapport « ne mettait pas en lumière les efforts de la Mauritanie dans le domaine de l’immigration clandestine », ajoutant que « tous les pays ont des lacunes, et que l’organisation a ignoré délibérément la vérité, et rapporté des contre-vérités ».
Le ministère mauritanien de l’Intérieur avait publié un communiqué, en réponse au rapport de l’organisation, dans lequel il indique avoir « démantelé des réseaux de traite et de trafic d’êtres humains, traduit leurs membres en justice et déjoué des centaines de tentatives d’immigration clandestine ».
Le ministère a ajouté que les garde-côtes mauritaniens « ont sauvé des milliers de migrants de la mort en mer, tandis que les autorités ont enterré environ 900 corps rejetés par l’océan ».
Le communiqué du ministère conclut que « contrairement à de nombreux pays de la région, la Mauritanie accueille depuis 1991 dans le camp de M’Berra et à ce jour, plus de 153 000 réfugiés maliens, alors que le nombre total de réfugiés dans la région s’élève à environ 300 000, ce qui reflète « l’engagement humanitaire et moral du pays ».