05-08-2007 10:51 - Le comité interministériel chargé des réfugiés effectue des concertations à Rkiz, Aleg, Boghé...
Au cours de la rencontre, le ministre secrétaire général de la Présidence de la République a passé en revue les objectifs et le contenu du discours du Président de la République du 29 juin, dernier, dans lequel il a annoncé le retour des réfugiés et le règlement du passif humanitaire.
05 août 2007 : Le comité interministériel chargé du dossier des réfugiés mène des concertations à Aleg
Le comité interministériel chargé du dossier des réfugiés et du passif humanitaire a rencontré samedi à Aleg les élus, les notables, les différents acteurs politiques et les représentants organisations de la société civile au niveau des moughataas d'Aleg et de Maghtaa-Lehjar dans le cadre de la concertation qu'il entreprend actuellement dans les régions de la vallée du fleuve Sénégal au sujet des modalités du retour des réfugiés mauritanien au Sénégal et au Mali.
Ouvrant la réunion, M. Yahya Ould Ahmed El Waghef, ministre secrétaire général de la Présidence de la République, président dudit comité a fait un exposé détaillé dans lequel il a expliqué que les sujets soumis à la discussion sont contenus dans le discours du Président de la République du 29 juin 2007 et dans son programme électoral.
Le principe retenu pour cette opération, dit-il, est que ce retour doit s'effectuer dans la dignité, qu'il soit bien organisé et conforme avec les chartes et conventions internationales appliquées en la matière afin que chaque réfugié puisse recouvrer ses droits comme la nationalité, ses biens disponibles, au cas échéant, l'indemnisation, tout en veillant a ce que seuls les mauritaniens profiteront de ces droits à travers des modalités qui seront arrêtés de façon concertée et impliquant tous les acteurs nationaux, les organisations internationales et les pays d'accueil.
Il a par la suite informé l'assistance des résultats des contacts effectués par son comité auprès des autorités sénégalaises, du HCR et des réfugiés eux-mêmes, expliquant que le pays a vécu des moments difficiles en 1989 et certains de nos citoyens ont été victimes et il y a lieu de les rétablir dans leurs droits et que la justice soit rendue.
Une enquête sera réalisée de façon objective et sérieuse pour connaître les personnes exécutées lors de ces événements et permettre à leurs siens de bénéficier d'une compensation équitable et acceptable de la part de tous.
Certains intervenants ont suggéré l'organisation d'un référendum sur le règlement du dossier des événements de 1989 dans son ensemble, tandis que d'autres ont estimé que le retour fait l'objet d'un consensus national et sa mise en oeuvre doit être fraternelle et fondée sur les principes de l'Islam, tels que la fraternité, l'unité et la concorde.
05 août 2007 : Le comité ministériel chargé du dossier des réfugiés mauritaniens mène des concertations à Boghé
Le comité ministériel chargé du dossier des réfugiés mauritaniens au Sénégal et au Mali a rencontré cet après-midi à Boghé, au Brakna, les autorités administratives et municipales, les parlementaires de la moughataa, les notables et les organisations de la société civile. Cette rencontre s'inscrit dans le cadre des concertations menées par le comité sur la question du retour des réfugiés mauritaniens au Sénégal et au Mali.
Il a souligné qu'il s'agit là d'une priorité dans les engagements du Président de la République lors de la dernière campagne électorales pour les présidentielles et dans son discours du 29 juin 2007 lorsqu'il a affirmé que le retour des réfugiés mauritaniens au Sénégal et au Mali et le règlement de la question du passif humanitaire bénéficient de la priorité en tant qu'étape importante dans la consolidation de l'unité nationale.
Dans leurs interventions, les participants se sont félicités du contenu du discours prononcé par le Président de la République, le 29 juin dernier, se déclarant prêts à contribuer positivement à l'opération du retour des réfugiés.
Le maire de Boghé, M. Ba Adama Moussa a remercié, au nom des populations, le Président de la République pour la volonté politique exprimée en vue de trouver une solution juste et équitable à ce problème et pour la reconnaissance de la responsabilité de l'Etat à ce sujet.