18-02-2013 09:05 - Festival des Arts et de la Culture de la Moughataa d’Aleg (1ère édition) a vécu [PhotoReportage]
La 1ère édition du festival des Arts et de la Culture d’Aleg qui coïncide avec la 10ème édition du festival des Tirs à la cible s’est déroulée durant trois jours dans la capitale régionale du Brakna du 14 au 16 février.
Au menu du programme de cette manifestation organisée par l’artiste de la Chemama Eli Salem et l’association nationale du Tir à la Cible, un défilé d’ouverture qui a mis exergue les différentes facettes de la culture Mauritanienne, des concerts animées, des tirs à la cible, des conférences débats, des activités sportives et une exposition artisanale.
L’évènement a été marqué par la démonstration des anciens combattants et la prestation artistique et folklorique des rapatriés des localités de Boynguel Thilé et de Goural.
Des prestations qui ont montré la richesse de la diversité culturelle Mauritanienne et la bonne entente des peuples qui vivent dans notre pays. La troupe artistique de M’Bagne, les griots de Tantane et les rappeurs de Boghé, Souleymane Bocoum et Big Baba ont tenu en haleine le public Braknaouis qui s’est déplacé massivement pour prendre part à ce festival.
C’est le secrétaire général du ministère de la culture, de la jeunesse et de sports qui a donné le coup d’envoi officiel de cette manifestation en présence Wali du Brakna, M. Isselmou O Sidi, du Hakem d’Aleg, du maire Ahmed o ahmed Challa et de plusieurs cadres tels Ba Bocar Soulé et autres.
Le promoteur du festival des arts et de la culture, Eli Salem O Eléya alias Venan Chebab, un artiste de renommé national a prononcé également une allocution au cours de la cérémonie d’ouverture qui s’est déroulée à la place de l’indépendance devant un public archi comble.
Le festival D’Aleg a été rehaussé par la présence d’une grande diva de la chanson Marocaine, Saiida Charaf et l’Emir des Poètes Mauritaniens Ahmed Salem Bombala. Ces deux artistes ont galvanisé le public durant les soirées artistiques.
Le wali du Brakna accompagné du maire de la ville a remis à la diva marocaine une attestation de reconnaissance à la chanteuse au nom certainement du président de la république, comme c’est le gouverneur qui a eu l’insigne honneur de remettre cette distinction. Pour les tirs à la cible, toutes les régions du pays sont représentées. Seules trois d’entre elles sont qualifiées pour la finale. Il s’agit de l’Assaba, du Brakna et du Tagant.
Les cadres se mobilisent
Les cadres de la Wilaye ont mis vraiment la main à la poche pour aider à la réussite de l’évènement. Mohamed Abdallahi O Oudaa, Dg de la SNIM, Sid’Amin O Ahmed Challa (homme politique), Ahmedou O Bakar (directeur du contrôle de la fiscalité au Ministère des Finances), Cheikh Abdallahi O Houeîbib (directeur du Port Autonome de Nouadhibou) n’ont ménagé aucun effort pour que cet évènement soit un succès.
L’équipe de Tir à la Cible venue représenter la Wilaya de l’Assaba a été prise en charge par Ould Bakar. Le jeune financier rappelons, n’est pas seulement venu organiser l’évènement mais, c’est aussi l’un des acteurs clés de l’équipe du Brakna de Tir à la Cible. Fervent défenseur de la constitution d’une équipe multiraciale de Tir à la Cible pour coller aux réalités socioculturelles de la région, le jeune cadre reste attaché et déterminé à œuvrer pour faire prospérer son projet.
A ce niveau, il faut retenir que c’est l’équipe du Tagant qui a remporté le trophée de la 10ème édition du tournoi de tir à la cible avec 26 points totalisés suivi de l’équipe du Brakna avec 24 points et en troisième position le club de Ghaze avec 23 points.
Le promoteur du festival accompagné du Hakem a visité les stands et remis des enveloppes aux participantes, 50 000 UM pour chaque coopérative. Un match de football opposant deux équipes d’Aleg et un concert ont marqué la fin de l’évènement. Pour une première édition, nous pouvons dire que l’artiste Eli Salem a relevé le défi malgré les problèmes organisationnels rencontrés.
C’est nos confrères de la chaine privée de télévision Chinguitti TV qui ont assuré la couverture télévisuelle de l’évènement avec des moyens qui montrent que les Mauritaniens ont le génie et la capacité de réussir là où on ne les attendait pas. A l’avenir, l’artiste s’il désire inscrire cet évènement culturel dans l’agenda national, doit se faire entourer par des hommes compétents au lieu de propulser des ignorants à la tête des commissions.