29-05-2013 11:46 - Mauritanie: Un accord met fin à la grève des journaliers à Zoueirat

Mauritanie: Un accord met fin à la grève des journaliers à Zoueirat

En Mauritanie, un accord a été signé entre les travailleurs journaliers à la SNIM, leurs employeurs et les autorités locales, après le mouvement d’humeur des travailleurs déclenché depuis une semais, et qui a pris une tournure violente mardi dernier.

En vertu de cet accord conclu, hier soir, une dizaine de sociétés sous-traitantes, qui mettaient ces journaliers à la disposition de la SNIM, s’engagent à honorer ce qui suit au profit des journaliers:

- payement d’un salaire supplémentaire à la fin du mois de mai;
- payement de jours grève (7 jours de protestation);
- application de l’article 57 du code du travail, portant l’attribution d’une prime d’éloignement;

- application immédiate des anciens accords signés entre employeurs et travailleurs;
- accès à l’assurance maladie;
- protection des journaliers grévistes contre tout acte de représailles.


Commentaires : 7
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Commentaires (7)

  • antipervers (H) 30/05/2013 18:54 X

    @jemalcool09
    vous avez bien résumé!

  • jemalcool09 (H) 30/05/2013 14:38 X

    Le probleme n'est pas le tacheronat mais l'absence de regles et de controle. Ca existe et meme si c'est un peu de l'exploitation humaine, avec plus de 32% de chomage et une politique qui doit etre acces a l'emploi, c'est une forme valable de travail si elle est controller selon un cahier de charge bien precis.

  • antipervers (H) 30/05/2013 12:55 X

    @lumiere
    Ah que vous avez raison, dans le meilleurs des mondes: tout le monde à un travail en CDI , une retraite, une assurance maladie. Ce n'est plus malheureusement le cas dans des pays où des dizaines de générations on travaillées pour que l'actuelle, puisse avoir celà. cela n'empêche que le travail précaire ne veut pas dire exploitation sauvage!! celà n'empêche que des employés précaires peuvent de façon réaliste obtenir davantage!

    par contre il faudra bien un jour y regarder de plus près pour les fonctionnaires africains: combien de tout tout une population doit subir la charge de 300000 fonctionnaire qui vivent de rentes plus que de productions!

  • lumiere (H) 30/05/2013 09:50 X

    La question est : pourquoi ils restent "journaliers"?

    Pourquoi ses societes intermediares qui exploitent les pauvres?

    Ils doivent tous avoir des fiches de paie et assurer leurs retraites.

    Qui negocient pour eux? Il est nul, ils doivent etre permanent. Journalier, Finish, stop.

  • antipervers (H) 29/05/2013 14:55 X

    @sybasarr
    Je vais poser autrement vos questions : « Qui sont les tâcherons ? » Ce sont des primo-entrepreneurs qui accèdent au statut par leur sens de l’initiative et leur dynamisme. Ils utilisent la règle du jeu locale. Celle-ci est faite d’entregents, de concessions publiques plus qu’à l’usage dans le monde, mais conforme à ceux de l’Afrique. Les règles du jeux repose, en parti, sur les corruptions des lois ; ces lois sont reconnues mais très éloignés de la réalité que gèrent et actent les mauritaniens. 

    Les mauritaniens, sauf exceptions, sont dans l’adhésion aux corruptions de leur pays. Jusque dans leurs récriminations contre la corruption. Il n’y aucun mal, pour l’observateur étranger, à comprendre qu’il ne s’agit pas de remise en cause systémique, mais de manifestations de la compétition dans le système tel quel, entre ethnies, tribus et groupes d’intérêts concurrents.

    Les choses changeront néanmoins à l’avenir parce que les impasses des résultats des compétitions sont trop nombreuses. D’où l’intérêt de dire que, sans renoncer à leurs positions partisanes, qui valent ce que valent les autres, les mauritaniens gagnent à élargir les outils de compétitions, en les sortants des arguments habituels ; lesquels s’ils faisaient bouger les choses sur la corruption, l’aurait déjà fait. J’espère en un nouveau regard sur la corruption de leur pays de la part des africains !

    Au lieu de " où est l’Etat de droit ; je pose, où en est l’état du droit des ouvriers ? » L’état du droit du travail en Mauritanie est celui d’un pays à main d’œuvre peu qualifié abondante, dans les villes ; à l’entreprenariat peu régulé, aux entreprises locales fragiles économiquement et pour la SNIM, dépendante de grandes entreprises étrangères.

    Pour faire simple, les droits sociaux sont en cours de définition en Mauritanie comme en Afrique. Car il n’y a pas un état des droits prédéfinis , acquis et dû !!! ( en dehors d’une propagande syndical qui est de bonne guerre, de vastes principes onusiens de bonne tenu et de postures politiciennes de bonne aloi).

    « Où est la justice ? » La justice sociale dans le travail se trouve à l’estuaire (l’arrivée) de l’activité économique qui a crées les emplois et non à sa origine. La source de l’entreprise est la volonté (et le droit) de gagner de l’argent pour l’entrepreneur; lequel récompense son investissement. La richesse produite doit ensuite être partagée et c’est ce partage qui est l’objet des luttes sociale. Il n’y a rien d’injuste dans les partages inégaux de richesses d’une entreprise, dès lors qu’ils sont justifiés par l’état de l’importance des contributions. Il n’y a rien qui soit davantage altruiste, en soi, dans les revendications ouvrières que celle des patrons. Il y a juste des revendications qui introduisent plus de bien être dans l’entreprise et favorise celle-ci ; et d’autres qui desservent la production de richesse.

    La justice n’est pas directement un élément de production de richesse donc pas une condition préalable à celle-ci.

    Il est nécessaire de prendre en charge ces paradoxes si l’on veut sortir de la phraséologie « des droits » pour favoriser des gains pour les salariés. « Où sont passé les préceptes de l’Islam ? ». La religion appui une morale pour plus de bien être sociale dont le principe premier n’est pas l’augmentation des richesses matérielles ou le communisme des richesses.

    L’invocation de Dieu, trop facile, trop large et à tout bout de champs est attendu dans un pays comme la Mauritanie. Mais Dieu n’est pas un instrument aussi commode qu’il y parait, pour les luttes profanes.

    La morale religieuse incite à servir les plus faibles, mais n’oblige à aucun cadre particulier pour le faire. Rien n’interdit à un employeur de considérer que ses ouvriers mal payés sont moins malheureux que les chômeurs qui ne trouvent pas de travail. Donc continuer de maximiser ses profits auprès de ceux –là et venir en aide à plus faible qu’eux. Libre à chacun de faire de la lutte sociale en se jetant Dieu à la figure. Mais c’est irrespectueux envers Dieu et pas très moral.

  • pyranha (H) 29/05/2013 13:39 X

    merci sybasarr , c'est exactement la situation...

  • sybasarr (H) 29/05/2013 12:10 X

    Qui sont ces tacherons? sont-ils de vraies entreprises? quelles competences, experiences ont-ils? qui les possedent? comment sont-ils geres? Pourquoi l'Etat mauritanien ne protegent pas les droits des citoyens? Ou est l'etat de droit? Ou la justice? Ou sont passes les perceptes de l'Islam (Oukhawa, Ihtirama, Sounna, Al adala, Al'iman bi'Allah, Al houbou Al mouslimi, Al ikhlass,...)?

    Tout le monde connait les reponses derriere ces questions: Ce n'est que Exploitation de l'homme par l'homme! de la barbarie! de l'esclavage modernise legalise et nourri par un systeme raciste, injuste, inegalitaire...

    La SNIM comme les autres societes pourraient directement faire travailler ces citoyense. L'Etat (Inspection du travail) aurait du faire respecter la loi et le droit si la corruption (al rachwa) n'avait pas elu domicile dans le coeur des hypocrites qui parlent islam et agissent cheytan! Quel systeme!!!