Le Musée National de Nouakchott ainsi que le Village de la Biodiversité abritent depuis le lundi 3 juin 2013, une exposition photo dénommée «Mami Wata». Il s’agit d’une série de photos sur les aires protégées de la Mauritanie qui rentre dans le cadre d’un vaste programme destiné à la protection de l’environnement.

Initié par l’Association pour la défense de l’environnement, crée par les photographes Jean François Hellio et Nicolas Van Ingen, l’évènement a été marqué par un kaléidoscope d’images conçus par les deux artistes photographes, des créations naturalistes qui couvrent tout le littoral ouest africain, de la Mauritanie à la Guinée Conakry, en passant par la Gambie, la Guinée Bissau, le Burkina Faso.

Il s’est agi, l’espace d’une visite, de toute une Odyssée où 7 ans d’expériences au service de l’environnement ouest africain, se sont traduits par des fresques photographiques, que Jean François Hellio et Nicolas Van Ingen avaient tenu, à travers leurs œuvres, à partager avec tous les amoureux de la Nature, pour que les derniers vestiges naturels de cette région soient préservés de la pollution de l’homme.

C’est cet esprit «Protection de l’environnement», surtout marin et côtier, que Maïmouna Mint Saleck, Gestionnaire du Village de la Biodiversité avait tenu à mettre en exergue dans le mot de bienvenu qu’elle a prononcé à l’occasion de la coupure du ruban symbolique de l’exposition.

La cérémonie a été rehaussée par la présence de SEM l’ambassadeur de France en Mauritanie, Hervé Besancenot, de l’ex-Première Dame de Mauritanie et Présidente de la Fondation Moktar Ould Daddah, Mme Marième Daddah, du Président de l’Office Mauritanien des Musées, M.Kane Hadiya, du député président de la commission Environnement à l’Assemblée National, du Conservateur du Musée, du Représentant en Mauritanie du Partenariat régional de conservation de la zone côtière et marine en Afrique de l’Ouest (PRCM), M.Ahmed Ould Senhoury. Plusieurs invités de marque et des amoureux des belles images avaient assisté à l’exposition.

La veille, des enfants d’Imraguens, formés en septembre 2012 par Jean François Hellio et Laurent Joffrin à la photographie, étaient venus contempler leurs œuvres. Il s’agissait de quelques garçons et filles des villages environnant du Parc du Banc d’Arguin (PNBA) qui avaient bénéficié de l’atelier Pix-L de formation photographique dans le cadre du camp «khaimaazrakh » (la tente bleue) initié par le PNBA, la FIBA (fédération internationale du Banc d’Arguin), la GIZ (Coopération allemande) et l’AABA (Association des amis du Banc d’Arguin).

Cheikh Aïdara