La fragilisation et la pollution de l’environnement urbain de la ville de Nouakchott interpellent aujourd’hui tout le monde, a estimé ce mercredi 12 mars, la présidente de l’Association pour le développement des capacités féminines, Aminata Thiam.

"Cela s’est traduit par l’ensablement des infrastructures, l’apparition des zones de stagnation d’eau, la multiplication de dépôts d’ordures publiques, de décharges d’hôpitaux, l’éparpillement nuisible des sachets plastifiés", a souligné la présidente de l’Association pour le développement des capacités féminines, lors de l’ouverture d’un atelier sur les Polluants Organiques Persistants (Pops) qui avait réuni des partenaires au développement, acteurs de la société civile et autorités.

Cet atelier a permis de sensibiliser notamment les acteurs de la société civile actifs dans le domaine de l’environnement sur les principes de la Convention de Stockholm qui a pour objectif de limiter la pollution par les polluants organiques persistants (POP).

"Il devient urgent, devant la menace, que des campagnes de sensibilisation, d’éducation, de formation et d’information accompagnent les actions entreprises par le gouvernement mauritanien dans la traduction du contenu de la Convention de Stockholm pour mieux édifier les différents usagers", a souligné Mme Thiam.

Lors de cet atelier, différentes communications portant sur l’utilisation des fertilisants chimiques, la gestion intégrée des pesticides et prédateurs, les stratégies et plans d’action du gouvernement ainsi que leur impact sur la santé et l’environnement, ont été présentés aux séminaristes.

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