Gaynaako - En juin 2013, au cours d’une des réunions hebdomadaires du gouvernement ,une nouvelle prime a été accordée aux enseignants du fondamental et ceux du secondaire qui sont effectivement en classe.

L’attribution de cette dernière , appelée indemnité d’équipement qui fixée à 2000 Um, a été salué par certains syndicats qui prétendent pourtant défendre les intérêts des travailleurs.

Comme toujours, d’organisations syndicales de l’enseignement ne revendiquant que la craie, l'éloignement, le logement et autres avantages mesquins en mettant le volet formation et celui du reclassement ou de la gestion de carrière de coté surprennent plus d’un en signant un communiqué aux noms des enseignants qui les ignorent.

Ne faut il pas demander aux syndicats signataires du communiqué ce qu’ils trouvent de plus important dans ce qu’ils revendiquent par rapport à la carrière de l’enseignant, les salaires, ? Pourquoi de projet de décret applicable aux corps de l’enseignement du fondamental depuis trois ans à la fonction publique n’a –t il pas fait objet de communiqué publié?

Ne faisant pas du recrutement et la titularisation des sans formation qu’on titularise sans passer par des concours alors qu’ au même moment on refuse aux instituteurs diplômés du supérieur d’autres concours internes que celui d’inspecteurs adjoints, nos soit disant syndicalistes parlent d’intérêts des travailleurs ?

Est-ce que normal pour nos syndicats de revendiquer des lopins de terre et d’autres avantages pendant qu’un bachelier fait trois de formation à l’E N I pour devenir un instituteur au même pied qu’un autre sans niveau recruté et titularisé ?

Pis au moment où le manque de transparence ,le clientélisme, le népotisme sont dénoncés de tous , nos syndicats menacent de faire usage de moyens légaux pour se faire entendre. Qu’ont-ils fait face aux moult problèmes posés par les enseignants aux noms desquels ils s’expriment ? quand on sait les conditions d’affectations, de promotions et autres.

Meilleure méthode pour les syndicalistes ,chercheurs des postes nominatifs et autres avantages peut être . Mais pour les laissés pour compte et victimes d’arbitraire, du favoritisme et du népotisme ayant caractérisé le système éducatif, l’état ferait mieux en pensant à l'équité entre les enseignants en faisant du reclassement un cas et non en parlant des droits des travailleurs alors qu’on ne défend que d’intérêts égoïstes.

S’il n'est secret pour personne que d’ instituteurs titulaires des diplômes supérieurs ( DEUG, Maîtrises) exercent dans d’établissement du fondamental et au secondaire comme adjoints et /ou comme chargés de cours aux cotés d'enseignants qui ne détiennent que le brevet et d'autres diplômes, s’il n’est secret pour personne que les décideurs au niveau de l’éducation nationale ne font rien pour réparer le tort que subit une frange d’enseignants, il n’est aussi secret pour personne que les syndicats de l’éducation ne soient pas sincères dans leurs revendications. Pour ne pas dire qu’il y a confusion entre syndicalisme et opportunisme.

Pour les instituteurs titulaires des diplômes supérieurs qui se sont toujours mobilisés et haussé le ton pour exprimer leur mécontentement et crainte de rester dans la même situation, la solution aux problèmes de l’éducation nationale est autre que l'attribution d’indemnités et de lopins de terres ou de postes nominatifs comme pense bon nombre de nos syndicalistes.

Pour cette catégorie de fonctionnaires pensant à leur carrière, le reclassement, la formation pour une valorisation de diplômes constituent l’essentiel de leur aspiration. D’ailleurs ils s’interrogent pourquoi n’ont voulu se faire entendre suite au retard de la non application du statut applicable au corps enseignant du fondamental dont l’étude est déjà faite sur proposition du Ministre en charge de l’éducation Nationale et de celui de la fonction publique ?

En fin s’il y a colère et indignation ,c’est aussi contre les syndicats de l’enseignements fondamental.

/Gaynaako