05-09-2014 10:54 - Les rideaux sont tombés sur l’atelier du PNUD sur la consolidation de la paix [PhotoReportage]
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Les rideaux sont enfin tombés sur les travaux d’atelier de Formation à l’Intégration de la Consolidation de la Paix dans la Planification sectorielle en Mauritanie, organisé par le Programme des Nations Unies pour le Développement –PNUD-.
Durant quatre jours l’esprit critique s’est manifesté dans les différents groupes qui représentaient certains ministères, pour une réflexion d’ensemble à différents niveaux. Point d’esquive encore moins d’esbroufe, on est allé à la recherche de la profondeur en chaque chose, le goût du terme exact pour exprimer une idée, le soin apporté au détail.
On a dégarni l’arbre à problème de ses feuilles. Il n’y avait pas de sujets tabous, du cadre stratégique de lutte contre la pauvreté 2011/2015, à la dégradation constante des ressources naturelles, au maintient actuel de 4,5% notre PIB voire le dépasser, on a essayé de profiler à une autre image du fonctionnement des choses avec les mesures à prendre à cet effet.
Le schéma d’opérationnalisation du suivi CNSP présenté par M. Ely O/ Oudeika directeur de la planification a retenu toute l’attention au point que le considérer du dehors, apporte certains éléments d’appréciation sur son rôle et sur son utilité.
Des interrogations n’ont pas manqué dans cet atelier de quatre jours où l’on s’est saigné les neurones pour comprendre le contexte et la contribution que le programme proposé peut apporter à la paix et au conflit.
Cela passe par des instructions pratiques pour la programmation sensible à cet effet. La pauvreté et son niveau inquiétant dans un pays comme la Mauritanie qui reçoit beaucoup alors que celle-ci ne change pas s’est inquiétée Mme Donata Garrasi de l’équipe de formation de l’atelier, est une source de conflit.
L’atelier s’est interrogé sur le pourquoi de certains préalables jetant sur leur mise en pratique une lumière crue. La conception et la mise en œuvre du programme doivent « s’adapter » au contexte local –avec les aspects de la culture locale, y compris la langue, la religion, le calendrier, etc.
« Comprendre une situation de conflit nécessite une analyse régulière des causes de conflit, les acteurs et les dynamiques ». De nos jours, les principes et les valeurs sur lesquels repose en partie la gestion des conflits sont universels et aucun pays, fusse la Mauritanie ne pourrait se soustraire à ce train de l’histoire.
Les représentants des différents ministères présents, sept au total, semblaient préoccupés au plus haut point par ces questions de l’heure avec une approche adaptée, malgré la richesse et la diversité des travaux d’atelier, du chemin reste à parcourir.
A la question, y a-t-il « une unité stratégique d’analyse » dans les différents ministères ? Non ! Dans les organigrammes des différents ministères, ces unités n’existent pas. La prise en charge est bien en deçà de cela.
Développer des programmes, sans pour autant les voir valider par les autorités, à l’image des plans comme ceux de la cohésion nationale en hibernation dans des tiroirs. « Malgré le grand intérêt des N.U. à cet effet il manque la mise en œuvre transversale » ont reconnu certains séminaristes.
Il faut avancer disent-ils. Parce qu’il y a plus de 70 structures qui s’activent dans la gestion des conflits. Aussi, pour défeuiller l’arbre à problèmes, quatre groupes de réflexion selon les ministères se sont penchés avec leurs collègues des N.U. pour « Suggérer quels occasions et processus, offrent une fenêtre d’opportunité pour inclure la sensibilité aux conflits et la consolidation de la paix dans la planification sectorielle ».
Les groupes sont venus enfin à la restitution de leurs travaux. L’Etat de droit, les finances, la stratégie des secteurs privés. Les ressources humaines dans la gestion des conflits, l’aménagement agricole et autres avec des propositions stratégiques au niveau national et au niveau sectoriel à travers de nouvelles initiatives territoriales, par le renforcement des capacités pour une meilleure cohésion sociale impliquée dans un système de planification sectoriel.
Les rideaux sont ensuite tombés sur le l’Atelier de Formation à l’intégration de la consolidation de la paix dans la planification sectorielle en Mauritanie, avec la remise d’une attestation de participation aux différents séminaristes, délivrée par le responsable adjoint du Programme des nations Unies pour le Développement.
ADN





