09-08-2015 15:10 - A l’Avocat et procureur en même temps

A l’Avocat et procureur en même temps

Le Calame - Le début de ce mois de vacances nous met dans un état de désœuvrement volontaire durant lequel on ressasse dans sa tête les couacs de sa vie active durant les mois antérieurs, mais aussi ses points jugés importants. Malgré le repos, on devient tout à coup victime d’un léger anonymat et d’une inaction certes limités dans le temps.

Et, soudain, en faisant ma visite des sites d’informations, j’ai été interpellé, comme il m’arrive de l’être de temps à autre, par une réplique signée par un certain Maître Takioullah Eidde en réponse au Colonel (ER) Oumar Ould Beibecar. Lequel juge la dénomination officielle du nouvel aéroport, encore en chantier, comme inappropriée, et justifiant son opinion par des données historiques.

Notre respecté avocat, et procureur en même temps, – car il signait ses sorties médiatiques, il n’y a pas longtemps, par cette dualité dénominative tout de même pompeuse et bizarre, et qu’il a changé récemment depuis son exil canadien – sauta sur l’occasion pour déverser sa haine sur toute une région. En l’occurrence le Trarza.

Comme qui dirait j’étais disposé et l’occasion s’est présentée. Pêchant ainsi dans les eaux troubles des marécages de la valorisation d’une région au détriment d’une autre. Réveillant du coup, par ailleurs, les frustrations de la guerre du Sahara dont le souvenir, quoi qu’on dise et quoi qu’on fasse, est encore vivace dans la conscience nationale et celle des ayant droits de ses victimes.

D’aucuns penseront, tout de suite, que ma réaction est dictée par le fait que notre « en même temps » ait eu à s’attaquer au défunt Emir Mohamed Vall Ould Oumeir. Ce que je reconnais parfaitement.

Mais aussi toucher au défunt, et non moins notre Cheikh Baba Ould Cheikh Sidiya, mais aussi, et pourquoi pas, à l’ancien président Mokhtar Ould Daddah ne nous laisse pas indifférent. Sur ce point, en particulier, je reviendrai plus loin.

Dans un registre plus général et large, et dans un contexte de déliement de l’expression, je ne me dérobe pas, là aussi. Car, il est question d’une région mal aimée et qui a tout donné. Allez savoir pourquoi.

C’est « beaucoup de blanc » pour paraphraser l’adage local bien de chez nous, mais corroboré par le fait que c’est par la plume et la voix que l’on réplique en ces temps de construction étatique et d’observation du légal.

Dés lors que l’excès de pudeur et de dépassement relèvent plus de nos jours de l’incompris, voire de faiblesse, que d’être des critères, comme il n’y a pas longtemps, valorisants.

Par ailleurs, je ne veux, et ne vais pas verser dans un débat manichéen étant entendu que rien ne pourra changer l’Histoire. Dans ce domaine l’égocentrisme et l’exil n’y peuvent rien. Les écrits et la tradition orale de nos ancêtres et contemporains sont là et bien datées.

Le Procureur que vous êtes peut désigner une commission rogatoire sui generis pour en savoir plus. L’interdépendance socio-politique et guerrière, entre le nord de Blad El Bidhan et son Sud, - qui servira d’assise géographique, je le précise, à l'actuelle Mauritanie - connut plusieurs variantes.

Tantôt belliqueuses, revanchardes de part et d’autre, tantôt marquées par des alliances de circonstances, et là je pense au rôle de Sid’Ahmed Laroussi lors de la conquête du Trarza par Ahmed Ben Daman en 1632. Je pense, également, à l’appui logistique important que Les Tekna, en particulier les Zirguiyyine, apportèrent – sur instruction du Sultan Moulay Ismail– au profit de la Mhalla qui revint avec l’Emir Ely Shandhora sur le chemin du retour de Meknès vers son Trarza mauritanien.

Cet appui eut même comme effet, et par reconnaissance, l’envoi annuel d’un chameau de selle au profit de cette tribu du Ouad Noun. Je pense, aussi, aux représailles, faites en commun, diligentées par la colonne Mouret, en 1912, contre la Zaouia de Cheikh Melainine à Smara. Les restes du site seront redécouverts plus tard,au début des années 1930, par le français De Vieuchange.

Cela dit, je m’en vais voir, successivement, le cas du défunt Cheikh Baba, de l’ancien président Mokhtar Ould Daddah pour terminer avec l’émir Mohamed Vall. A travers ces trois points, je vous donnerai l’occasion « d’ordonner une instruction » portant sur ma propre personne.

Ce sera un honneur de voir votre éternelle cravate couleur sang dans le sens d’une réponse à cet écrit. Ne laissez rien ou la main ne passe et repasse comme dit La Fontaine. Soyez rassuré, au Trarza on n’est pas assez bavards, et aucune réponse ne vous sera adressée. Là, je m’arroge ce dépassement.

I. Le cas de la Fetwa du Cheikh Baba

Parmi sa descendance, vous ne manquerez pas de trouver la personne, capable de le défendre d’abord, et qui saura vous entrainer sur le terrain des sources scripturaires de cette fetwa, et par delà celle-ci, il vous permettra d’avoir accès à un certain nombre d’éléments combien nécessaires à « la tranquillité de l’âme » comme dit Sénèque ( stoïciste romain de l’an 4 av. J.C. ) Je ne prétends nullement vouloir lui donner une explication académique.

Je crois qu’il serait d’un grand intérêt que vous débattiez de cette question, urbi et orbi, avec la personne, qui reste à désigner, de cette question. Le spectacle sera digne d’être vu.

La notoriété du Cheikh Baba au Trarza, qui n’est qu’un ascendant de son auguste père Cheikh Sidiya El Kébir, est importante et il sut garder une influence sur les détenteurs du pouvoir temporel, ou en tout sur la branche familiale qui sut le détenir longtemps au Trarza. Les historiens me comprendront.

Le paradoxe le plus significatif, dans ce contexte de spiritualité mais aussi de politique, est souligné par les incursions de l’Emir Mohamed Lehbib en vue de repousser, tant soit peu, l’avancée coloniale, vers les cinquante dernières années du XIXe siècle, qui plus atteignit la rive gauche du fleuve.

Cinq ans après la pénétration coloniale, le 28 novembre1908, l’histoire de la résistance à Legoueichichi au Trarza est sans équivoques. Je ne vous apprends rien peut être. Cette date ne serait-elle pas choisie, quelques années après, pour symboliser celle de l’indépendance nationale ?

Peut-être vous n’ignorez pas que le premier contact entre le colon français et le Blad El Bidhan commença par l’Est vers la fin du XIXe siècle. A une époque où cette région du territoire faisait partie du Soudan français, actuel Mali, avant qu’elle soit rattachée par le même colon à partir des années 1940, pour mieux circonscrire la révolte Hamalliste, au reste du territoire mauritanien. En reconnaissant, toutefois, que la pénétration, proprement dite, eut lieu à partir du fleuve Sénégal.

Ce qu’il y a lieu de retenir, c’est la parfaite cohésion entre les deux Cheikhs, Sidiya et Baba,d’une part et les détenteurs du pouvoir temporel d’autre part. Les uns avaient su comprendre les autres dans leur dissidence, mais aussi ils surent les recevoir lors de leur ralliement au colon, à partir des années 1910 (cf. Gouraud. La Pénétration coloniale.) A ce stade, le lien spirituel et affectif qui liait, également, les uns aux autres ne put contenir une avancée coloniale inéluctable. Et il lui faudrait bien une porte d’entrée.

Déjà l’Espagne tente de préparer l’occupation du Sahara, entamée dés la fin du XIXesiècle (Rio de Oro et Oued Eddahab), territoire qui sera dépecé en partage entre la Mauritanie et le Royaume du Maroc, au milieu des années 1975. Pour connaitre la conquête totale de ce dernier à l’issue de l’accord de paix, du 05 aout 1979, entre la Mauritanie et le Polisario.

II. L’ancien Président Mokhtar Ould Daddah

D’abord, relativisons un peu les choses car, le domaine politique n’e saurait être propice, et même incapable d’accepter, les errements à caractère sentimental et nostalgique. Machiavel sut le comprendre assez tôt, auprès de la dynastie des Médicis, dés le XVI e siècle. Jetant ainsi la base de ce qui est devenu, cinq siècles plutard, la Science politique.

Ceci pour dire que je m’inscris en faux contre la facilité avec laquelle on fustige l’entrée en guerre du régime de Mokhtar Ould Daddah au Sahara. Il avait ses propres raisons, ses calculs politiques, en tant que responsable de la souveraineté d’un pays.

Pourquoi avait il révisé les accords avec la France en 1972 ? Pourquoi a-t-il nationalisé la MIFERMA ? Pourquoi la création de la monnaie nationale en 1973 ? Pourquoi pas, justement, une guerre au Sahara, jugé terra nullius par la Cour de justice de La Haye en 1975 ? Pourquoi ne pasmontrer, sur le plan politique et géostratégique, que son Etat était en mesure de mener une guerre ? Les militaires qui l’avaient renversé avaient aussi leursmotivations.

Mais, quoi qu’il en soit, le Sahara demeure un territoire comme un autre, et rien ne peut le prémunir d’une guerre. Elle s’est passée et n’incriminons pas, à tout va, l’élite qui l’avait initiée. La paix aussi pouvait se passer, mais pas à n’importe quel prix, dixit Feu Colonel Bouceif.

Monsieur Eidde, je crois que vous êtes encore obnubilé par ce passé récent de notre vie nationale. Je ne connais rien de votre parcours politique. Encore moins de votre passé.

Avez-vous quitté Zouératt, au début des hostilités, pour le Canada ? Le Maroc vous a une fois capturé et vous avez échappé belle ? En tout cas, il revient toujours, en leitmotiv, cette hantise qui vous trahit : la guerre du sahara, le Maroc. Un peu à l’image de la comédie parodiant l’émission « question pour un champion.» Le fou candidat répond en criant, dés qu’on lui pose une question : Stéphanie de Monaco !

III. L’Emir Mohamed Vall Ould Oumeir

Dans un article intitulé « Les dirigeants politiques des années 1960 n’avaient pas le monopole du nationalisme », paru sur le site Cridem du 02 février 2010, j’avais expliqué que l’on ne doit pas, là aussi, aller vite en besogne. Justifiant cela par le fait que la Mauritanie avant son indépendance avait bien une élite assez mûre et non détachée du contexte politique de l’époque.

Les négro-africains penchaient vers l’africanité et le flanc sud du pays, la Nahda, quant à elle, militait pour le panarabisme. Le régime embryonnaire de Mokhtar Ould Daddah avait le soutien de la métropole. Donc, ce sont là des orientations, assez légitimes du reste, comme à un carrefour, de recherche d’un ancrage existentiel politique et institutionnel.

Avant d’entrer dans les détails, je vous invite à consulter ma thèse de doctorat (Histoire du Pouvoir politique mauritanien : du XVIIe siècle à l’émergence de l’Etat moderne) au fichier de Nanterre, soutenue à l’Université Montesquieu IV de Bordeaux, en date du 19 janvier 2005. D’autres paramètres d’analyses, en rapport avec ce point, y figurent et qui débordent du cadre limitatif de ce billet.

Pour revenir à l’Emir, il fut député à l’Assemblée territoriale, et des rapports de renseignement militaires français, que vous pouvez également consulter aux Archives nationales du Sénégal, dénotent sa mise à l’écart programmé du projet de construction parrainé par la Loi Deferre de 1956. Tout comme l’avait été le petit fils de Cheikh Sidiya, Souleiman.

Ces mêmes rapports évoquent des éditions d’un journal égyptien qu’il recevait, de façon assidue, dés le milieu des années 1940. Vous n’avez plus besoin d’un dessin. L’Emir était un fervent panarabe. L’Egypte du Colonel Nasser avait été son premier point de chute. Peu après, il regagna le Maroc avec ses compagnons.

Ils furent, bien entendu, entourés de tous les égards de la part du défunt Roi Mohammed V mais aussi par les dirigeants du Mouvement national sous la houlette de Allal El Fassi. Ils avaient leur credo politique de confédération arabe, et Nasser leur conseilla le Maroc comme étant le plus proche de la Mauritanie, leur pays. Thèse qu’ils défendirent devant tous les forums internationaux.

Mais le plus important à retenir, à cet effet, et vous n’êtes pas obligé de me croire est le suivant : durant leur existence au Royaume, beaucoup de dissensions étaient apparues. Elles avaient porté, entre autres, fortjustement et contrairement à ce que vous avancez, sur les moyens de lutte politique.

Pour votre gouverne, l’Emir parraina une aile qui milite, justement, contre l’usage de la violence contre le territoire mauritanien. L’autre aile, dont je tairais les noms de ses dirigeants mauritaniens, par pudeur et par manque de cravate rouge dans tout le Trarza, milita bel et bien pour l’action violente (Nema en 1960, assassinats et autres.) Ces dissensions quant à l’attitude à l’encontre du territoire mauritanien, pas encore indépendant, conduisirent à l’arbitrage même du défunt Roi Hassan II.

Heureusement que des témoins, encore vivants, l’un acteur et d’autres sympathisants de l’époque, peuvent être consultés à ce sujet : j’ai nommé Mohamed El Mokhtar Ould Bah, Mr Ahhmed Baba Ould Ahmed Miske, et Mohamed El Hanchi Ould Mohamed Salih. Prenez le soin de les consulter.

Son retour, en 1963 avec ses compagnons, le plus simplement du monde est éloquent quant à l’attachement à leur patrie. Empruntant un vol régulier, ils se soumirent, joyeusement, aux contraintes sécuritaires de rigueur (Voir Mohamedhen Ould Babbah, il se trouvait, en ce jour, de mars 1963 dans le vol.

Il partit aussitôt prévenir le Président Mokhtar qui ignorait tout de leur arrivée. Et l’ouvrage, en langue arabe, de Sid’Amar Ould Cheikhna, Mouritania El Mouassir, 2010.).) Pourquoi ne finirent ils pas leurs jours au Royaume ? Pourquoi le défunt Roi Hassan II manifesta au correspondant du journal Le Monde, en 1960, l’anachronisme des prétentions d’Allal El Fassi sur la Mauritanie (Cf. Thèse, op. cit.) ? Tout cela pour vous dire que leur vision était dictée plus par des motifs de confédération que d’être ceux d’absorption, comme vous le prétendez.

Reconnaissant l’existence de l’Etat, et sans illusions, ils se plièrent devant le fait accompli. La cabale médiatico politique monté contre eux en 1963 par la cellule Foccart de l’Elysée était venue sans nul doute précipiter sa mort en détention à Dakar (Voir, à cet égard, les Mémoires, « Croire et oser », en deux tomes, de Jean François Deniau, Ambassadeur de France à Nouakchott de 1963 à 1968.

Et le témoignage d’une victime de cette cabale, et des procès politiques après la mort de l’Emir en 1965, du nom d’El Madani Ahmed Essoubai est aussi capitale. L’intéressé travaille à l’office du patronat mauritanien. Voir l’ouvrage de Mohamed Ould Cheikh, sous le pseudonyme de Hamid Al Mouritaniyyi, L’indépendance néo coloniale, éditions six continents, Paris 1970, préfacé par Mr Ahmed Baba Ould Ahmed Miske.)

Enfin, Monsieur Eidde, je m’excuse du peu. Je suis, quant à moi avocat et nullement procureur. Profession que j’exerce à mes heures perdues, à défaut d’une fonction publique officielle. Je ne pus empêcher mon bureau d’être poussiéreux : sans nul doute à cause de notre harmattan et brise marine terrouzienne. Ce dont je me réjouis. Restons modestes.

Ce tableau ne vous dit rien peut être. Vous préférez certainement, a contrario, le « Souper presque parfait : cuisines du monde » organisée par la chaîne canadienne V.TV dont vous dites avoir été l’avocat.

Monsieur Sidi Mohamed Ould SIDI



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Commentaires (14)

  • emancipation (H) 10/08/2015 11:12 X

    Maitre Sidi Mohamed, Chez nous en Mauritanie, on dit souvent que les avocats ne laiisent rien passer, meme les details et la vous ne faites que m'administrer la preuve. Ce Monsieur Takioullah me rappelle l'histoire d'un poete de chez nous qui a cherche a croiser le fer avec Ould Ebnou Ould Hmeida et autres pour le plaisir d'etre cite avec eux, mais il eut la probite de reconnaitre ses mobiles. Maitre Takioullah, je l'ai vu une fois s'attaquer a Maitre Lo Gourmo ( quel culot) aujourd'hui il s'en prend a des Hommes qui ont marque l'histoire de tout ce pays et de toute la sous region, lui le veritable citoyen Lambda,c'est vraiment courageux et suicidaire de sa part. Je comprends votre reaction legitime et il ne peut en etre autrement, mais votre replique ne fera que le conforter dans ses visees mais pas dans ses theses.Pour cela, je pense que " tarkou Essavihi..." aurait ete plus approprie dans le cas d'espece. Cela dit, je ne partage pas du tout les avis et opinions du Colonel, mais je pense que Takioullah a franchi le rubicon.

  • teyssir (H) 10/08/2015 08:59 X

    Sidi Mohamed- vous etes assez bavard pour un trarzien meme si vous respectez bien la tradition du non dit et du manque de clarete symbole eloquant du Trarza Takioula est connu pour la contreverse et l'instrumentalisation mais tres peu pour son gout de la lecture et encore moins de la verite. Aucune personne consciente de Oulad Dlem, Oulad Besbaa, Oulad Lab, Reguebatt, Tekna, Smassid, Oulad Ghaylan....ne peut serieusement etre contre le Trarza ou penser du mal du Trarza avec son apport historique pour le pays. Baba Cheikh Sidya se defendra lui meme donc il n'y a point besoin de le faire en son nom, croyez moi. Enfin, la contreverse du nom de Oumou Tounsi est bien vrai mais c'est une contreverse de nom ou de symbolique; elle ne veut pas dire du mal des uns ou des autres. Toutes les tribus citees sont honorables et ont jouer un role important pour l'independance de ce pays. Donc arretez avec vos petits cerveaux de penser nous faire croire autrement

  • meyouma (H) 10/08/2015 08:48 X

    Je rappelle seulement à une opinion toujours dépendante des sujets de valeurs tribales et ancestrales, que la tribu des OULAD DLEIM a existé ici, dans ce qu'il convient d'appeler aujourd'hui la Mauritanie, avant toutes les tribus béni Hassan; que la Mauritanie s'appelait, il y a trois siècles et demi... " TRAAB OULAD DLEIM avant de s'appeler "TARAAB EL BIDANE; que leur présence au siècle dernier dans tous les ensembles régionaux de la Mauritanie était manifeste dans les Mechdoufs, Laghlal, Oulad bila, Ideyboussat, Ehl Sidi Mahmoud, Re3yan, Ladm, Tagblatt, IDEYCHILI, que la bataille dont il parle à TICHLA ne s'est jamais livrée ... il s'agit d'un contingent de goumiers essentiellement des El Elb commandé par un tirailleur sénégalais et assisté par un harki avec l'autorisation de l'Espagne pour nettoyer certaines poches de la résistance...ils ont en effet massacré sur le puits de Techla une dizaine d'élèves d'une Mahadra(oui au nord il y en avait eu!) - dans un internat avec leur marabout mohamed abdellahi ould kharrachi....mais le contingent des assaillants n'est jamais revenu...il suffit de consacrer un peu de temps et de voire certaines archives qui ne sont plus tenues en secret.

  • richard (H) 10/08/2015 08:42 X

    SIDI MOHAMED OULD SIDI nom d'une grande famille de l’émirat du trarza nul ne peut le contester. ELKHAMES qui n'est autre que sidi mohamed ould ???? ce nom est incarné dans toutes les mémoires mauritaniennes,en fait ELKHAMES veut dire le cinquieme mais le cinquieme enfant legitime non reconnu par son pere.Cà fait partie de l'histoire cher sidi mohamed.

  • sallabarry (H) 10/08/2015 00:09 X

    L'ex colo Beibacar s’étant retrouvè ds la vie civil qu'il ne connait pas, désemparé, désespéré par ce changement après une vie facile d'officier sup la maison pleine d'ordonnances des ordres à donner de gauche à droite pour obtenir ce qu'il veut le plus rapide que possible c'est retrouvè ds la galère pour avoir ratè son vol pendant que ses galons brillait sur ces épaules il s'est mis à sautiller tel un kangourou pour créer une association bidon des rescapées du Sahara n’ayant pas trouvè de réponse à son appel il s'est mis à se débattre ds le vide sans but il choisi le cas de l’aéroport un conseil monsieur Beibacar calme toi et converti toi en samsar tu verras sa va aller tu y prendra gout

  • ASSOCIATION MAIN PROPRE (H) 09/08/2015 23:18 X

    Nous rappelons toutefois pour l'histoire que l’émir du trarza Ahmed ould Deide fut élevé dans le Nord de la Mauritanie, sa mère est de OULAD LAB . donc laissons le Nord tranquille

  • cheikhyouba (H) 09/08/2015 22:01 X

    Ainsi répondent les intellectuels, dans un langage policé fait de respect et mesure ! Merci docteur Sidi Mohamed Ould SIDI pour cette leçon donnée dans la courtoisie et le respect de la Mauritanie et de tous les mauritaniens d’où qu’ils soient, particulièrement de celui de nos respectables aînés qui ont fait cette Nation, chacun selon ses capacités et ses moyens. Gloire à tous, femmes et hommes, du Nord, de l’Ouest, du Centre, de l’Est comme du Sud, nous leurs resterons redevables pour toujours. Comme toutes les sociétés, la Mauritanie a enfanté de grands hommes, des hommes du livre et des armes mais aussi des minus dont l’horizon s’arrête au bout de leurs orteils, apprenons à les gérer, nous n’avons pas le choix.

  • Me Takioullah Eidda (H) 09/08/2015 19:59 X

    CHER «AVOCAT» ET «PARTIE» EN MÊME TEMPS: Loin de moi l'intention de vous répondre, mais je tiens à corriger votre allégation, selon laquelle la CIJ a déclaré le Sahara Occidental comme étant «TERRA NULLUI». Au paragraphe 162 -169 de son Avis-jugement du 16 octobre 1975, la Cour de Justice Internationale (CIJ) a conclut (…) dans les termes on ne plus clairs suivants et qui ne laissent aucune place à la déformation, surtout pas de quelqu’un qui se prétend être un avocat: «En revanche, la Cour conclut que les éléments et renseignements portés à sa connaissance n'établissent l’existence d'aucun lien de souveraineté territoriale entre le territoire du Sahara occidental d'une part, le Royaume du Maroc ou l\'ensemble mauritanien d'autre part. La Cour n'a donc pas constaté l’existence de liens juridiques de nature à modifier l'application de la résolution 1514 (XV) quant à la décolonisation du Sahara occidental et en particulier l'application du principe d'autodétermination grâce à l'expression libre et authentique de la volonté des populations du territoire (voir paragraphes 54 à 59 ci-dessus). PAR CES MOTIFS, (…) LA COUR EST D\'AVIS, En ce qui concerne la question 1, à l'unanimité, que le Sahara occidental (Rio de Oro et Sakiet El Hamra) n'était pas un territoire sans maître (terra nullius) au moment de la colonisation par l'Espagne; (…) Le Président, (Signé) Manfred LACHS. Le Greffier, (Signé) S. AQUARON» Quant au reste des éléments de la «pièce tragi-comédie des leaders du Trarza», vous n’en réfutez aucun, mais vous essayez désespérément de les justifier. Maître Takioullah Eidda, avocat et procureur Québec, Canada

  • sallabarry (H) 09/08/2015 19:56 X

    qu'il soit juge ou avocat ou que vous soyez procureur ou greffier foutez nous la paix nous sommes menacè par la faim les problèmes de santé et les divisions et vous nous enquiquinés sur le net par vos balivernes YA Beibacar ya Deida ya O

  • dodo (H) 09/08/2015 19:52 X

    J'ai un conseil à vous donner MR OULD SIDI : toutes les fois que vous voudrez parler,Il y a un temps pour se taire et un temps pour parler. Donc Mieux vaut se taire,vous défendez un ancien colonel malade mentalement.

  • BelleDuDésert (F) 09/08/2015 17:54 X

    un pavé ennuyeux et plein de pédantisme

  • meyouma (H) 09/08/2015 17:51 X

    MED V, connu sous ce nom, (***) tu n'a pas honte de cette sortie pour défendre les diables, quel argument pour des fendeur de la Mauritanie au Maroc, nous étudiants mauritanien au Maroc te connaissent bien avec l'émir sidi et autres, cache toi avant de te ridiculisé devant l'opinion national, tu n'a rien a dire sauf des effets erronés vide de sens pour argumenté ton appartenance contesté au Trarza. l'histoire retient de vous beaucoup de malheurs à l'encontre de ce pays .laissons les gens tranquille, tu veux faire un appui pour le colonel (***) qui cherche la division et la haine entre nos chers composante sans réfléchir sur les dangers et dégâts possible .alors il faut demandé des excuses pour cette honteux sortie.

  • cheikhyouba (H) 09/08/2015 17:49 X

    Ainsi répondent les intellectuels, dans un langage policé fait de respect et mesure ! Merci docteur Sidi Mohamed Ould SIDI pour cette leçon donnée dans la courtoisie et le respect de la Mauritanie et de tous les mauritaniens d’où qu’ils soient, particulièrement de celui de nos respectables aînés qui ont fait cette Nation, chacun selon ses capacités et ses moyens. Gloire à tous, femmes et hommes, du Nord, de l’Ouest, du Centre, de l’Est comme du Sud, nous leurs resterons redevables pour toujours. Comme toutes les sociétés, la Mauritanie a enfanté de grands hommes, des hommes du livre et des armes mais aussi des minus dont l’horizon s’arrête au bout de leurs orteils, apprenons à les gérer, nous n’avons pas le choix.

  • hathlele (H) 09/08/2015 15:38 X

    Avez - vous entendu ce que dit@ Monsieur Sidi Mohamed Ould Sidi? Monsieur Maitre Takkioullah Eidda! Répondez. Comme ça au moins nous aurons un pan de la vérité sur l'histoire de la Mauritanie. C'est dans ces échanges que nous descellons la vérité? Tchééé! Ce monsieur Ould Sidi a parlé comme dit mon ami Ivoirien. Au fait que ça veut dire Oum -Tounssy? Sidi Ould Bobba Zouerate