22-05-2016 21:00 - Le Secrétaire Général de Biennale de Dakar se félicite de la présence de la Mauritanie
Thiaski Blog - La 12 ème édition de la Biennale de l’Art Contemporain Africain se poursuit à Dakar. Les expositions sont sur place jusqu’au 2 juin prochain. Il est encore possible d’aller voir les œuvres partout dans la ville mais également dans les régions. L’édition de cette année a connu un éclatant succès pour plusieurs raisons.
Tout d’abord, elle a permis au Sénégal d’être une destination prisée des artistes, des critiques, des collectionneurs et marchands d’arts, ou de simples touristes férus de culture. Un nombre important de médias de grande renommée internationale ont fait aussi le voyage de Dakar.
Dak'art 20016 a été aussi l’occasion d’impliquer le secteur privé dans la dynamique de la création artistique. Le Président du comité d’orientation de la Biennale n’est autre que le patron des patrons sénégalais. Une conjugaison d’efforts qui fera de la culture un secteur économiquement rentable.
Mais l’innovation de taille a été la volonté des architectes de la Biennale de réhabiliter des lieux autrefois chargés d’histoire. Tombé en désuétude depuis belles lurettes, l’ancien palais de justice situé au Cap manuel qui avait accueilli l’exposition d’arts à l’occasion de la première édition du festival mondial des arts nègres de 1966, abrite l’exposition IN, des artistes sélectionnés.
Ce grand bâtiment a été « ré enchanté ». Aujourd’hui plusieurs voix se lèvent pour souhaiter que cette place mythique soit dédiée au musée d’art contemporain tant espéré au pays de Senghor. De même l’ancienne gare ferroviaire qui avait imprimé sa marque indélébile dans l’histoire politique, économique et sociale des états de l’Afrique de l’ouest est devenue le village du festival.
Elle a été ramenée à la vie grâce à une forte dose de concerts, de symposiums, de performances, d’installations et autres rencontres culturelles inscrits dans l’agenda de la Biennale.
Pendant un mois cette belle bâtisse aux splendides courbes sera l’un des endroits les plus fréquentés de la ville comme à la belle époque. Ce qui donnera sûrement des idées aux décideurs pour rendre à Dakar sa gare à la manière de toutes les grandes cités modernes du monde.
« Cette année la Mauritanie est venue en force » a indiqué le Secrétaire Général de la Biennale Mahmad Rassouloulaye Seydi qui a vivement félicité toutes les personnes qui ont contribué à la présence de notre pays.
Mais si la Mauritanie a été bien représentée par ses talentueux artistes dans le OFF c’est surtout grâce à lui. Depuis son arrivée à la tête du Secrétariat Général de la Biennale de l’Art Contemporain Africain de Dakar, Monsieur Seydi n’a ménagé aucun effort pour impliquer les pays limitrophes du Sénégal.
« Notre souhait est que Dak’art soit aussi l’affaire des pays voisins » avait –il annoncé un an auparavant. C’est cette volonté de jeter les passerelles entre les peuples qui a aussi permis au Mali de montrer à ce rendez – vous le génie de ses créateurs et la richesse de ses galeries. Un exemple à suivre pour l’intégration de la sous –région grâce à la culture.
Yero Ndiaye