27-05-2016 21:00 - Vient de paraitre : « Anthologie de littérature mauritanienne francophone» [PhotoReportage]

Vient de paraitre : « Anthologie de littérature mauritanienne francophone» [PhotoReportage]

Culturim - «Si vous travaillez sur Victor Hugo ou Senghor…qu’est-ce que vous allez dire de nouveau ? Si vous travaillez sur un auteur mauritanien, vous aurez tout à dire… » Ces mots sont de Mbouh Seta Diagana, professeur à la Faculté des Lettres de l’Université de Nouakchott.

M. Diagana s’adressait aux étudiants venus assister, jeudi 26 mai, à la nouvelle université de Nouakchott, à la présentation de l'"Anthologie de littérature mauritanienne francophone" publiée par le Groupe de Recherches en Littératures Africaines (GRELAF) avec l’appui de l’ambassade de France en Mauritanie par l’entremise du projet Afram (Appui au français en Mauritanie).

Cette œuvre collective de plus de 200 pages a été coordonnée par Mamadou Kalidou Ba, professeur de Lettres à l’université de Nouakchott. Les coauteurs : Manuel Bengoechea, Mamadou Dahmed, Mbouh Seta Diagana Idoumou Ould Mohamed Lemine et Achraf Md Abdel Kader Ouedrago. L’ouvrage a été édité par Joussour/Ponts.

Dans cette anthologie : 34 œuvres (romans, poésies, théâtres et nouvelles) de 19 auteurs.

Cette anthologie, comme l'a expliqué dans l’avant-propos Mamadou Kalidou Ba, « est censée combler un immense déficit : celui du traitement et de la vulgarisation de la littérature mauritanienne de langue française aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays. »

Il a aussi noté que « l’enseignement de la littérature mauritanienne n’a été entamé qu’en 2009 au département de langue et littérature française (LLF) de la faculté des Lettres et sciences humaines de l’université de Nouakchott sur proposition de Mbouh Seta Diagana.»

Cette anthologie, précisent ses auteurs, « se veut un échantillon assez représentatif des œuvres mauritaniennes francophones, mais elle n’est pas exhaustive. »

Les 19 auteurs traités dans cet ouvrage sont : Oumar Ba, Tene Youssou Gueye, Assane Youssoufi Diallo, Djibril Zakaria Sall, Moussa Diagana, Isselmou Ould Abdel Kader, Ousmane Moussa Diagana, Abdoul Ali War, El Ghassem Ould Ahmedou, Moussa Ould Ebnou, Oumar Diagne, Mbareck Ould Beyrouk, Haroun Rachid Ly, Idoumou Ould Mohamed Lemine Abbass, Aichetou Mint Ahmedou, Abderrahmane N’gaidé, Bios Diallo, Mama Moussa Diaw, Mamadou Lamine KANE.

©Cridem 2016



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Commentaires (2)

  • LEKRATOTIEN (H) 28/05/2016 18:28 X

    Pour une fois je partage l'avis de mon ami Motali, il fait que l'intelligencia songe à écrire dans les langues maternelles, à l'image de l'héritage que nous ont laissés Joseph Kizerbo, Cheikh Anta Diop...entre autres. De l'autre côté, la grande oubliée fut Mariem mint Derwich, qui est aussi une pointure de la littérature mauritanienne

  • Moutalli (H) 28/05/2016 13:48 X

    Une anthologie par définition n’est jamais exhaustive étant un recueil de textes choisis! On dit aussi florilège ou chrestomathie. N’eussent été la sagesse et le patriotisme du Professeur Idoumou Ould Ould Abass, on se serait retrouvés avec des extraits de brûlots de Boye Alassane Harouna, Sy Mahamadou et même paradoxalement… Bios Diallo! Et puis il est temps que les écrivains noirs de Mauritanie non arabophones songent à écrire dans leurs langues maternelles transcrites maintenant en alphabet latin pour s’adresser directement à leur peuple, ratisser ainsi large et « faire descendre leurs littératures dans la rue », si j’ose m’exprimer ainsi ! Seules les élites comprennent en effet les langues étrangères, en l’occurrence le français… ! Cela est aussi valable pour les autres écrivains d’Afrique noire qui ne veulent pas sauter le pas en coupant le cordon linguistique avec l’ex-Métropole. La littérature africaine, est-elle finalement condamnée à rester ad vitam aeternam une littérature d’expression étrangère ?