29-07-2018 20:16 - Save the Children/Mauritanie : Clôture de la formation du personnel des centres d’accueil des enfants
Le Quotidien de Nouakchott - Dans le cadre du projet de Save the Children,« Renforcement des capacités pour une meilleure gestion de la migration afin de protéger les enfants migrants contre l’exploitation et la traite » financé par le fonds fiduciaire de l’Union européenne (UE), 120 personnes intervenant dans huit centres d’accueils des enfants en situation de mobilité en Mauritanie ont été formées du 09 au 27 juillet.
La formation, clôturée à Nouakchott vendredi dernier, a porté sur « Politique et Procédures de Sauvegarde de l’Enfant dans les centres d’accueil en Mauritanie. » Ces centres se trouvent dans trois wilayas de Nouakchott, Nouadhibou, Gorgol, Brakna, Trarza et Guidimagha.
Ils sont gérés par le gouvernement mauritanien, à travers le ministère des affaires sociales, de l’enfance et de la famille (Masef) et par des organisations de la société civile.
Save the Children a signé un protocole avec le MASEF. Il travaille aussi avec le ministère des affaires islamiques dans le cadre de la sensibilisation et changement de comportements au niveau communautaire, ainsi qu’avec les communes.
Pour le projet «Renforcement des capacités pour une meilleure gestion de la migration afin de protéger les enfants migrants contre l’exploitation et la traite», cinq partenaires de la société civile mauritanienne participent à la mise en œuvre. Il s’agit de l’AFCF, l’AMSME, l’ONG Action, SOS Pairs Educateurs et New Vision.
Profil des enfants pris en charge dans les 16 centres d’accueil : des mauritaniens, étrangers, filles, garçons, enfant talibés, filles domestiques, enfant de la rue, migrants…explique Habi Seck-Mbodj, Chef de projet protection à Save the Children.
Soumahourou Gbato est l’expert qui a suivi le processus. Il a travaillé avec les centres pour les aider à avoir une politique et des procédures de sauvegarde de l’enfant. « Depuis 2000, les organisations qui travaillent sur la protection des enfants ont compris que les personnes qui ont la responsabilité de ces enfants ne les traitent pas toujours bien», explique Monsieur Soumahourou. A partir de ce constat, "des normes ont été définies pour que ceux qui ont la charge de protéger les enfants ne soient pas un danger pour eux", ajoute-t-il.
La formation du personnel des centres a porté sur cette exigence, sur les différentes formes de maltraitance des enfants, de la négligence jusqu’au agressions sexuelles.
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