Ce n’est pas seulement le recul des cas de contaminations, de décès et de guérissions liés à la pandémie du Covid-19 et plus particulièrement à la 3ième vague relative au variant Delta, constatés ces derniers jours, qui est le seul facteur à avoir conduit les pouvoirs publics à lever complétement le couvre-feu nocturne, qui était en vigueur de minuit à 6h du matin.

Un autre facteur très important, notamment en cette période d’inflation des prix des denrées de première nécessité et de ras-le-bol des populations de promesses sans lendemain, qui a fini par emmener les autorités à lâcher du lest.

Faisant mercredi 29 septembre, le point sur la situation épidémiologique de la pandémie du Covid dans le pays, le ministre de la Santé Dr Sidi Ould Zahaf a dit :

la levée du couvre-feu, résulte d’une part de la tendance à la baisse des nouveaux cas testés positifs au covid-19, observée ces dernières semaines et d’autre part, de l’impact socioéconomique de celui-ci sur les ménages.

Il a toutefois mis en garde contre le laisser-aller, précisant que la levée du couvre-feu, ne doit en aucun cas donner lieu à un relâchement, quant à l’observation des mesures barrières.

Evoquant l’aspect lié à la vaccination, il a fait remarquer qu’en dépit, des avancées notables enregistrées en la matière, il a estimé que le taux de vaccination est encore très bas, pour assurer l’immunité collective.

Dans ce sens, il rappelé que des milliers de doses sont disponibles, invitant au passage les populations à prendre le vaccin.

En outre, le ministre de la Santé a annoncé le lancement, début octobre, d’une nouvelle campagne de vaccination sur toute l’étendue du territoire.

La rédaction de Cridem

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