30-11-2021 09:12 - Bababé : marche des femmes contre les violences policières

Terroir Journal -
Ce lundi matin, aux alentours de 11 heures, les femmes, très nombreuses ont battu le maqadam pour dénoncer les violences policières et demander le départ du commissaire de police que les femmes accusent d’être à l’origine de la répression contre les jeunes qui manifestaient contre la pendaison délibérée de 28 soldats négros africains pour célébrer l’indépendance de notre pays.
A en croire plusieurs sources, le jeune Issa DIALLO a été délibérément ciblée par un flic avant d’être sauvagement torturé par d’autres venus spécialement d’Aleg. Il s’en est retrouvé avec une fracture à l’un de ses membres inférieurs.
Avec lui, d’autres jeunes ont été sauvagement torturés avant d’être évacués dans la soirée à l’hôpital de Boghé. (Voir les photos ci-après). Selon toujours ces sources, le Hakem Mouçaîd s’est particulièrement illustré dans cette sale besogne.
Comment un Etat qui crie à longueur de journée d’être un état démocratique, peut-il s’illustrer de la sorte. Dès que nous avons aperçu le DRS, l’on s’attendait au pire. Des policiers formés pour appliquer la loi, dérivent et font du mal dès qu’ils sont sur le terrain !
Qu’est-ce qui coûtait à la police d’encadrer la marche et ne pas la réprimer aussi sauvagement ? Pourquoi donc organiser une prière à Kaédi sur la mémoire de ces chers soldats tués arbitrairement ?
Le président Ghazouani, chef d’état major d’alors n’avait pas désobéi lorsque Abdel Aziz décidé d’organiser cette prière. Pourquoi débourser l’argent du contribuable national pour verser des sous aux milliers de veuves ? Quelles contradictions d’un régime ou d’un Raîss mal élu ?
Il y’a eu pourtant une marche à Boutilimitt mais il n y’a pas eu de répression, c’est parce que c’est des noirs au Sud que la répression n’a pas tardé à s’abattre !
Une façon pour Ghazouani de donner des gages aux militaires qui n’ont digéré le relèvement d’un général tortionnaire de ses fonctions à Bangui après de fortes pressions de Mauritaniens épris de paix et de justice.
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