L'Authentique - La Police a bien du pain sur la planche pour élucider les circonstances de la disparition du sieur Ebnou, survenue la semaine dernière à Arafat.

Cet ancien député, ancien suppléant de l’ex-président de l’Assemblée nationale durant la première magistrature de Ould Abdel Aziz a été retrouvé sans vie, dans sa chambre. Pour l’heure, certains parlent de « suicide », tandis que d’autres évoquent une probabilité de « meurtre » ! Et pour cause, la situation du corps du disparu.

Selon certaines sources, celui-ci serait découvert les mains liées et la tête à demi attaché à une cordelette. Aucune trace d’infraction ou de cambriolage n’aurait été constatée sur les lieux.

Interrogée à propos, son épouse qui est la première à découvrir le corps et qui a informé la Police, racontera qu’elle a quitté son époux, ce jour-là, « tôt dans la matinée pour ne revenir au domicile qu’en fin de soirée ».

Avant de quitter sa maison, elle avait cependant donné consigne à ses enfants de « préparer le repas de leur père et de veiller à s’occuper de lui pendant son absence ». Des propos confirmés par les enfants qui auraient toutefois fait remarquer qu’ils n’ont pas vu leur père de la journée. Comme prévu, la consigne du repas avait été respectée, mais le "papa" n’aurait pas été aperçu de la journée.

De sources proches de la famille, le corps a été déposé à l’hôpital qui devra déterminer les circonstances de sa disparition. Selon ces sources, le sieur Ebnou est un individu pieux et « n’est pas homme à se suicider ».

En plus, il est connu pour être très réservé, dispose de très peu de fréquentations et n’aurait pas des adversaires ou des ennemis déclarés. Depuis la fin de son mandat de député, il avait décidé de s’écarter peu à peu du monde politique.

A.B