La Dépêche - Le président de la République, Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani, a donné le coup d’envoi de la vidéosurveillance à Nouakchott où réside le quart de la population du pays.

Le système mis en place porte sur « des équipements de surveillance des zones sensibles, un système de communication de quatrième génération avec 1 500 stations mobiles, 5 voitures et 316 caméras de vidéosurveillance, outre une possibilité d’extension à 1 000 points de surveillance ».

La mise en marche de cet outil pour conjurer la propagation de la criminalité dans une ville mégalopole comme Nouakchott permettra aux services de police de surveiller en temps réel les activités louches et notamment dans des endroits considérés en raison du taux de criminalité comme des zones chaudes.

Une raison invoquée d’ailleurs dans le discours inaugural du ministre de l’Intérieur Mohamed Ould Mohamed El Amine.

Cité par l’agence mauritanienne d’information, le ministre de l’intérieur aurait précisé que « la sécurisation des zones urbaines était devenue plus difficile et complexe en raison de l’accélération de la croissance et de la propagation de la criminalité » dans la capitale.

Le projet est financé par la Chine à hauteur de 20 millions de dollars. La Chine a une grande expertise dans la télédétection pour les usages d’intervention immédiate et de prévention d’activités interdites.