18-11-2023 15:36 - Ghazouani, les générations futures se plaignent de toi. Par Pr ELY Mustapha
- كلُّكم راعٍ، وكلُّكم مسؤولٌ عن رعيَّتِه-
Ghazouani, sais-tu que ceux qui naitrons cette année et toutes les générations qui suivront se plaindront de toi tout au long de leur existence ?
Sais-tu que ton gouvernement continue d’accumuler un endettement faramineux qui hypothèque tout espoir de développement de la Mauritanie ?
Sais-tu qu'aujourd’hui, déjà la Mauritanie est endettée à 50% de son produit intérieur brut et que le citoyen n’arrive même pas à joindre les deux bouts ?
Ghazouani où va cet argent que ton gouvernement, sous ta signature, emprunte à tours de bras ?
Pas un conseil des ministres ne passe sans que des conventions ou des accords, bilatéraux, multilatéraux ou de prêts ou de dons ne soient signés. L’on sait que la chambre des députés mauritanienne n’est qu’une chambre d’enregistrement de la volonté de l’Exécutif en matière d’approbations conventions de prêts et autres financements internationaux, confisquant sa souveraineté et dont La Mauritanie se gave, telle une entité qui est devenue addicte à l’endettement international tout en sacrifiant l’avenir des générations futures dans un endettement exponentiel dont elle ne rend même pas compte à ses citoyens.
Toi, Ghazouani, musulman, qui dit-on donne à ses prière une sacralité journalière, demain, toi être éphémère, tu ne seras plus là. Ne crains-tu pas devant l’éternel les larmes de désespoir de ceux qui viendront sans moyens et sans ressources gratter le sol désertique et aride que cette gouvernance et celle de ceux qui t’ont précédé leur auront laissé ?
Seras-tu là quand les générations à venir crieront famine, alors que toutes les ressources naturelles seront épuisées puisque la Mauritanie n'a aucune croissance réelle ni industrielle, ni commerciale, ni manufacturière, ni science, ni technologie, ni savoir, ni savoir-faire à l'échelle de l'économie monde.
Le déficit des comptes courants a atteint 12,7 % du PIB en 2022, en raison des prix élevés des importations d'énergie et de denrées alimentaires (un pays qui ne produit rien) et de la baisse des prix à l'exportation. Le déficit sera donc certainement financé par des investissements directs étrangers dans l'industrie extractive et des emprunts, encore et encore.
La bérézina économique, d’un pays qui ne produit rien et qui n’exporte que les ressources naturelles qui s’épuiseront et dont la dette publique demeure exposée aux vicissitudes des taux de change, du fait que 88 % de cette dette est détenue en devises étrangères.
Une hausse du taux d'extrême pauvreté, de 6,3 % en 2022 !
D'après l'indice de capital humain de la Mauritanie, un nouveau-né actuel est estimé n'atteindre que 38 % de sa productivité à l'âge adulte. En moyenne, chaque enfant bénéficie de 4,2 années de scolarité ajustées en fonction des acquis, tandis que 25 % d'entre eux connaissent un retard de croissance. Les dépenses publiques en matière de santé et d'éducation extrêmement mal gérées.
Dis- moi Ghazouani pourquoi chaque fois que la dette est allégée, la Mauritanie se surendette ?
Ainsi en 2023, l'analyse de Viabilité de la dette (AVD) de la dette mauritanienne, montre que grâce aux accords de réaménagement des obligations conclus avec le Koweït, la Chine, et l'Arabie saoudite entre 2021 et 2022, la Mauritanie a vu son endettement décliner janvier 2023. D’autre part, en août 2021, l’accord entériné entre la Mauritanie et le Koweït a permis la réorganisation d'une dette passée évaluée à 12,4 % du PIB à la clôture de 2020. En 2022, la Mauritanie et la Chine ont paraphé un pacte qui annule 7,5 % de ses obligations envers la Chine. Et toujours la même année, la Mauritanie a finalisé une entente avec l'Arabie Saoudite convertissant un dépôt non concédé à la Banque Centrale en un prêt concédé.
Ces renégociations ont amenuisé la valeur actuelle du passif et la charge liée à son remboursement. …et l’on continue encore à s’endetter pour alourdir le passif, dans une politique d’endettement qui rapporte des milliards engloutis dans la gabegie administrative et budgétaire, la mauvaise gestion des finances publiques et l’incompétence de l’administration publique.
Et cette propension à l’endettement dès que le pays « souffle » financièrement n’est pas nouvelle.
En effet, déjà en 2005, la Mauritanie a obtenu l’annulation de l’intégralité de sa dette extérieure suite à la Décision du G8 portant sur dix-huit pays d'Afrique et d'Amérique latine (Bénin, Bolivie, Burkina Faso, Éthiopie, Ghana, Guyana, Honduras, Madagascar, Mali, Mauritanie, Mozambique, Nicaragua, Niger, Rwanda, Sénégal, Tanzanie, Ouganda et Zambie).
L'effacement des dettes (en principal et en intérêts) de la Mauritanie envers le FMI, la Banque mondiale et la Banque africaine d'investissement et à la Banque africaine de développement, a été total.
Et deux ans après, en 2007, la Mauritanie avait obtenu des réductions de dettes auprès de la Banque mondiale, du Groupe de la BAD et du FMI dans le cadre de l’Initiative d'allégement de la dette multilatérale (IADM).
La même année la Chine annulait sa dette pour un montant 14,8 milliards d’Ouguiya. Annulations qui ont considérablement amélioré le compte en capital auprès de la BCM.
En 2018, la Mauritanie a obtenu de Paris, l’annulation dans un cadre bilatéral, de toutes les dettes arrivées à terme en 2002, au titre de l’aide publique au développement. Ainsi qu’un soutien budgétaire de 44 millions d'euros pour consolider son budget pour la période 2018-2020.
Mais qu’a donc apporté à la Mauritanie, l’annulation de sa dette de ces dernières années ?
Ghazouani que fait ton gouvernement et ton administration de tout cet argent public ?
Si véritablement les bailleurs de fonds devaient évaluer, pour notre pays, le rapport qualité/performance de la gouvernance afin de mieux cibler l’aide au développement, la Mauritanie ne recevrait pas un dollar ni un euro non plus. Et surtout ne pas compter sur les institutions fictives pour surveiller cette dette. Tel ce fameux Comité national de la dette publique (CNDP), qui fut endormi, et qui réactivé en 2022, s’est encore assoupi. Ne le pourrait-il pas ? Composé de représentants du ministère de l’Économie, du ministère des Finances et de la BCM, toutes des autorités publiques dépendantes de l’exécutif, qui ne peuvent qu’exprimer sa volonté… ou l’entériner.
Des financements qui coulent comme le sable sur les dunes du désert et qui, tout autant, disparaissent comme des mirages.
Un désert institutionnel d’organismes de contrôle et de surveillance viables.
Outre les entrées budgétaires faramineuses en capital que reçoit la Mauritanie de toute son exploitation minière (fer, or…), halieutique (pêche) et en ressources ordinaires de ses revenus fiscaux (avec une pression fiscale optimale), voici sur les dernières années, sans exhaustivité aucune, ce que la Mauritanie a reçu, en prêts, dons, subventions et autres flux financiers de la coopération internationale (aide publique, aide au développement…)
A la date de juillet 2020 la Mauritanie a reçu, une aide financière internationale conséquente :
- Décaissement du FMI de 130 millions de dollars (95,680 millions de DTS) au titre de la facilité de crédit rapide pour aider la Mauritanie à faire face à la pandémie de COVID-19,
- 24 millions d’euros de l’Union européenne (UE),
- 5,2 millions de dollars de l’Association internationale de développement (IDA),
- 23 millions USD de la Banque Mondiale en allocation financière supplémentaire,
- 33 millions de dollars à la Mauritanie du Fonds de solidarité islamique pour l’aider à faire face au coronavirus.
- 3,6 millions d’UC (l’Unité de Compte de la BAD est égale à un DTS du FMI, environ 1,4 dollar au 24/07/2020) en prêts sectoriels sur les ressources du Fonds africain de développement (FAD),
- 133 millions de dollars en trois dons de l’Association Internationale de Développement (IDA)
- 9 millions d'euros d'aide de l’UE en 2020 pour des projets humanitaires en Mauritanie dont une partie du financement soutiendra aussi la lutte contre la pandémie de coronavirus.
- 13 millions d’euros (soit quelque 535 millions de MRU) mobilisés par l’Equipe Europe qui soutient le plan mauritanien de riposte au COVID-19
A cela s’ajoutait pour la Mauritanie l’appui budgétaire de 284,8 millions de dollars américains approuvé, le mercredi 22 juillet à Abidjan, par le Conseil administration de la Banque africaine de développement, pour soutenir les efforts des pays du G5 Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Tchad) dans la mise en œuvre de leurs plans de riposte à la pandémie de Covid-19 et de relance économique.
Outre ces milliards, la Mauritanie a reçu des millions de dollars en aide médicale et en équipements de plusieurs pays (Chine, Maroc…)
Et Ghazouani serait rentré avec 2 milliards de dollars des Emirats Arabes Unis…
Mais où vont tous ces millions de dollars et d’euros et autres unités de compte que reçoit la Mauritanie ?
Ce que la Mauritanie a reçu de 2022 à 2023 :
- 3,650 milliards MRU du (Fonds Saoudien de Développement (FSD), Sultan Ben Abdul Rahman Al-Morchid.) financement du Projet AEP de Kiffa
- 10 Millions d’Euros de L’Allemagne financement de la promotion des emplois
- 30.000.000 Dollars Américains Millions (1.130.000.000 MRU)., Don de I ‘Association Internationale de Développement (1DA°
- 28,5 millions de dollars don des Etats-Unis d’Amérique au programme d’éducation et de nutrition des enfants en Mauritanie.
- 37,87 millions La Banque islamique de développement (BID) dollars en faveur de la Mauritanie pour j’approvisionnement en eau potable de Kiffa.
- 14,4 millions d’euros de prêt de la France à la Mauritanie pour l’approvisionnement en eau potable et l’assainissement. Le 8 septembre 2022
- 620.000 dollars, un financement Etats Unis d’Amérique pour faire face aux pandémies
- 40 millions de dollars de prêt du Fonds de l’OPEP pour le développement international (Ofid).
- 3.750.000 dollars, soit 1,4 milliard MRO dont 3,5 millions de dollars de l’agence américaine pour le développement international - appui au secteur agricole en Mauritanie.
- 420 millions MRO, du gouvernement japonais pour le CSA
- 2,7 millions de MRU du gouvernement japonais pour les projets locaux
- 86,9 millions de dollars de prêt du Fonds monétaire international (FMI)à la Mauritanie
- 50 millions de dollars, soit près de 1,9 milliard MRU. Banque mondiale à la Mauritanie (Projet d’Appui au Développement et à l’Innovation du Secteur Agricole en Mauritanie)
- 19 millions d’euros Don financier de la KFW Banque allemande de Développement pour les projets de pêche
- 30 millions de dollars pour l’extension de la ferme de Boghé de la société afro-américaine d’agriculture et de coopération
- 30 millions de dollars Fonds d’Abou Dhabi pour le développement (ADFD)-(projet eau potable)
- 100 millions de dollars du Fonds saoudien pour le développement (FSD) - (projet eau potable)
- 37,87 millions de dollars de la Banque islamique de développement (BID)- (projet eau potable)
- 40 millions de dollars du Fonds de l’OPEP pour le développement international (Ofid)
- 5 millions d’euros du le Fonds international de développement agricole (FIDA) pour les populations rurales marginalisées
- 143 millions MRU du japon pour la sécurité alimentaire
- 13 millions MRU du japon pour la modernisation des navires de recherche océanique
- 767.000 de dollars de La Banque africaine de développement (BAD) pour développer l’élevage
- 28.200.000 MRU de La Banque africaine de développement (BAD) pour valoriser les ressources agro-pastorales
- 62 millions d’euros Le montant total des financements accordés sous forme de subventions à la Mauritanie par l’Allemagne
- 2 millions d’euros de dotations de la Banque allemande de Développement
Outre ces emprunts, pour soutenir leur programme de développement et de réformes institutionnelles, les autorités mauritaniennes ont sollicité des accords de 42 mois au titre de la facilité élargie de crédit (FEC) et du mécanisme élargi de crédit (MEDC) avec un accès cumulé de 64,40 millions de DTS (50 % de la quote-part, dont 21,47 millions de DTS, soit 16,67 % de la quote-part, au titre de la FEC, et 42,93 millions de DTS, soit 33,33 % de la quote-part, au titre du MEDC). Ces accords contribueront à maintenir les réserves au-dessus du seuil d’adéquation pour préparer un assouplissement du régime de change, à renforcer les cadres de politique économique et à promouvoir une croissance durable et inclusive.
Ghazouani sais-tu que tout cet argent public est aussi dilapidé par ton administration publique qui en est la première gestionnaire et la première bénéficiaire au titre du budget de fonctionnement qui lui est alloué (en rémunération et équipement).
En 2023, la rubrique budgétaire « Pouvoirs publics et fonctionnement des administrations », représente 50.64% du total des charges. Cela montre que la plus grande partie du budget est allouée au fonctionnement du gouvernement et de ses administrations.
D’autre part, Les dépenses d'investissement constituent une part importante du budget, 41.87%. Si cela suggère un véritable engagement envers le développement économique et l'infrastructure du pays, mais puisque c’est l’administration publique qui prend en charge la réalisation de ces investissements, de l’appel d’offre à la gestion des moyens en passant par l’adjudication des marchés à leur exécution et contrôle, on comprend le désastre.
Indexée pour sa mauvaise gestion, pour l’absence de compétences, l’administration publique mauritanienne, est le boulet qui empêche la réalisation effective et la réussite de tout projet. Donc par conséquent dilapidation des moyens, inefficacité et déperdition des ressources financières dans des projets mal conçus, peu viables, confiés à des soumissionnaires véreux et non qualifiés, suivis par des administratifs qui n’ont ni compétences, ni habilitation techniques pour initier, planifier, exécuter, évaluer/monitorer ou clôturer avec efficience et responsabilité un quelconque projet public.
Ainsi, sais-tu Ghazouani que dans tes ministères :
- seuls 20 % du personnel font leur travail ?
- 70 % du personnel sont absents des lieux de travail et se présente par intermittence ?
- au moins 80 % des fonctionnaires publics mauritaniens, n’ont pas de diplômes correspondant à l’emploi qu’ils occupent ?
- plus de la moitié ont de faux diplômes et des diplômes de complaisance ?
- le quart du Personnel Non Permanent (PNP) occupe des fonctions auquel il n’a pas droit, mais uniquement pour augmenter son salaire ?
- une bonne partie des fonctionnaires de la Fonction publique ont acquis et fait valoir pour leur promotion des certificats professionnels fictifs délivrés par des centres de formation professionnels véreux ?
- 80 % du personnel de la fonction publique mauritanienne, n’ont jamais reçu de formation continue ou de mise à niveau ?
- 60% des fonctionnaires, ne connaissent même pas leurs champs de compétences et ce pour quoi ils ont été recrutés ?
- des centaines de postes ont été pourvus par complaisance et que ceux et celles qui les occupent, n’ont jamais posé pied dans leurs services ?
- des milliers de postes techniques, de haute importance, sont occupés par des non-techniciens ?
- les fonctions ne correspondent pas aux profils métiers ni aux compétences requises ?
- 100 % du personnel de la fonction publique sont recrutés sans recours à aucun référentiel métiers et compétences (RMC) officiel ?
- les inspections départementales des ministères sont inopérantes, souvent incompétentes et ne réalisent pas leurs missions ?
- si l’on devait ramener la productivité de l’administration publique mauritanienne à ses effectifs, sa contribution au PIB (aux couts des facteurs en 2015) est inférieure à 7 % ! Alors que cette administration absorbe pour son fonctionnement plus de 50 % du total des dépenses budgétaires de l’État.
Rappelons que la production dont il s’agit ici, est celle des biens et services fournis par le gouvernement, notamment l’administration publique, l’éducation et les soins de santé (la production des administrations publiques ne comprenant pas les transferts aux particuliers et aux entreprises.)
Et si l’on considère que cette production non-marchande de l’administration publique est faite pour satisfaire aux statiques alimentant les comptes nationaux, et qu’elle est purement quantitative, si on devait la ramener à sa dimension qualitative, ce taux de 7% serait dramatiquement faible. Ainsi, par exemple, fournir un service de soins qui serait repris quantitativement dans la production de l’administration de la santé, peut être médiocre qualitativement ce qui devrait réduire sa comptabilisation dans la valeur ajoutée de l’administration publique au PIB.
Si l’on doit considérer la variable qualitative comme mesure de la croissance réelle de la production de l’administration publique, alors en Mauritanie, cette variable la réduit fortement et il suffit de s’en référer à l’usager du service public.
Enfin, pour mémoire…
Monsieur Ghazouani, en 2020, tu as fait un discours relatif à un programme de relance économique post Covid-19 de 240 milliards d’anciennes Ouguiyas.
Où est ce programme où la croissance attendue et où sont les milliards prévus ?
Tu disais dans un fameux discours : « En vue de surmonter ces effets négatifs, de relever les défis et contraintes de l’après covid-19, il a été décidé de lancer un programme économique exhaustif sur fonds propres pour une enveloppe globale de plus de 240 milliards d’anciennes Ouguiyas et ce, sans préjudice au déroulement des projets en cours dans différents domaines. »
Et j’avais montré à l’époque que vouloir confier 240 milliards d’ouguiyas à une telle administration publique, n'aboutira qu'aux conséquences que l'on sait: corruption, marchés publics plombés, détournements, mauvaise gestion, dilapidation et improductivité.
Et aujourd’hui, en 2023, les 240 milliards ne sont visibles ni dans la croissance de l'économie réelle, ni dans le bien-être des citoyens.
Alors ?
Alors, aujourd'hui le peuple souffre de cette mal gestion, et demain les générations sur-hypothéquées par cette course effrenée vers l'endettement, seront des parias dans un pays exsangue.
Certes, aujourd’hui, l’exportation de l’or a, dit-on, dépassé celle du fer ; et les champs gaziers déverseront des milliards de devises sur la Mauritanie, mais la Mauritanie d’hier et d’aujourd’hui a toujours été riche et cela n’ajoutera rien, puisqu’aujourd’hui comme hier, elle est toujours pauvre.
Il ne s’agit donc pas des richesses du sol mais de celle des hommes qui les gèrent. Non pas les richesses qu’ils engrangent en biens mal acquis, fermant les yeux sur la mauvaise gestion qu’ils entretiennent à escient pour maintenir une nébuleuse qui les arrange, mais la richesse en humanité, en droiture, en honnêteté et surtout en compassion envers son prochain…et face à un pays si riche, envers son peuple si démuni…et des génération futures sacrifiées sur l’autel d’un endettement gouffre financier qui engloutit, en intérêts et principal, toute richesse nouvelle.
« Chacun de vous est berger, et chacun de vous est responsable de son troupeau, le prince est berger, et l'homme est le berger de sa maison, et la femme est la bergère de la maison de son mari et de ses enfants, ainsi tous parmi vous êtes bergers, et chacun de vous est responsable de son troupeau. »
(Hadith du prophète Mohamed (PSL))
Ghazouani, les générations futures se plaignent de toi.
عن النبي صلى الله عليه وسلم قال: (كلُّكم راعٍ، وكلُّكم مسؤولٌ عن رعيَّتِه، والأمير راعٍ، والرجل راعٍ على أهل بيته، والمرأة راعية على بيت زوجها وولدِه، فكلُّكم راعٍ، وكلُّكم مسؤول عن رعيَّتِه)
Pr ELY Mustapha