13-08-2024 09:02 - Le ministre de l’Economie appelle à plus de rigueur dans la lutte contre la corruption

Le ministre de l’Economie appelle à plus de rigueur dans la lutte contre la corruption

AMI - Le ministre de l’Economie et des Finances, M. Sid’Ahmed Ould Bouh, en présence du ministre délégué auprès du ministre de l’Economie et des Finances chargé du budget, M. N’guenor Codioro Haroune a tenu, lundi à Nouakchott, une réunion avec le personnel de son cabinet, les directeurs généraux du ministère et les établissements relevant du départements.

Au cours de cette réunion, le ministre a délivré trois messages au personnel du département de l’économie et des finances, portant sur les directives de Son Excellence le Président de la République Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani et ses engagements envers le peuple mauritanien, axés sur l’obtention de résultats réels, urgents, tangibles dans la sécurisation des ressources publiques et la lutte contre la corruption sous toutes ses formes, en plus du redoublement d’efforts en matière de rationalisation du travail à travers le partage, le suivi, l’encadrement et l’exploitation du temps de travail officiel pour l’accomplissement des tâches que le gouvernement du Premier ministre M. Mokhtar Ould Diay s’emploie à mettre en œuvre.

Au cours de cette réunion, le ministre a appelé les employés du département à se donner la main et à déployer le maximum d’efforts pour lutter contre la corruption, indiquant que ce phénomène existe dans la plupart des systèmes administratifs du monde et que nous n’y échappons pas.

Malheureusement, le département de l’économie et des finances, en fonction de ses missions, dépasse, selon les évaluations de la perception de la corruption, les départements et les fonctions les plus exposées à la corruption, ce qui double la responsabilité de chacun d’entre nous dans ce qui nous concerne, en travaillant pour sécuriser et fortifier les ressources publiques qui devraient être orientées exclusivement vers le développement et les objectifs qui leur sont fixés dans la loi de finances.

Le ministre a souligné que ces comportements étaient mal vus et combattus au cours des cinq dernières années ajoutant que le message d’aujourd’hui consiste à faire preuve de plus de rigueur face à ce phénomène.

Il a souligné que les métiers sont des choix et que ceux qui choisissent le métier de la fonction publique doivent se rendre compte qu’ils n’ont pas choisi la voie de la richesse, mais qu’ils ont choisi le métier de servir le pays et de vivre dignement, indiquant que c’est ce que chacun d’entre nous doit incarner pour convaincre le peuple mauritanien et les interlocuteurs du département.

En ce qui concerne l’exécution quotidienne et les plans d’action, le ministre a indiqué que la délégation de compétence est parfois requise par la nature du travail, mais cette délégation n’exclut pas le contrôle, l’inspection, l’évaluation et l’encadrement, tout en respectant les règlements et les lois.

M. le ministre a rappelé l’importance de cette délégation qui empêche la monopolisation de l’information à un niveau donné, empêchant l’implication des autres niveaux qui sont aussi en charge du travail, et cette répartition des tâches doit continuer dans les cas d’urgence que tout individu peut vivre, ce qui peut perturber les intérêts des individus ou le déroulement régulier du service public.

Il a exigé que la démarche de performance soit une démarche participative et professionnelle basée sur l’utilisation optimale de toutes les ressources disponibles, en mettant l’accent sur les mécanismes de suivi, d’évaluation et d’encadrement sur la base de la responsabilité de la gestion des ressources humaines et matérielles mises à la disposition de l’employé.

En ce qui concerne la présence des employés à leur bureau, le ministre a appelé le premier fonctionnaire, quel que soit son poste, à être un modèle de discipline et de respect des horaires de travail.

Le ministre a conclu que les directives de Son Excellence le Président de la République, M. Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, ne s’arrêtent pas à la communication de ces messages, mais vont au-delà de l’obligation de veiller à leur mise en œuvre pour assurer des résultats tangibles et impulser le développement économique et social du pays.

De son côté, le ministre délégué chargé du budget a souligné l’importance des messages présentés par le ministre de l’Economie et des Finances et la nécessité de les concrétiser, insistant sur l’importance de la solidarité dans l’action gouvernementale et la nécessité de promouvoir l’idée de travail d’équipe, appelant à dépasser la mentalité de monopolisation de l’information et la nécessité de respecter les horaires de travail, tout en soulignant l’importance pour les organes de contrôle d’accomplir pleinement leurs tâches afin de lutter contre la corruption.

La réunion s’est déroulée en présence des secrétaires généraux du département.





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Commentaires (3)

  • Jamalagare (H) 14/08/2024 12:40 X

    La corruption, le trafic d'influence et le détournement du bien sont des Sports nationaux en Mauritanie. Le meilleur est toujours récompensé au lieu de punir.

  • Dembunajo (H) 13/08/2024 19:06 X

    Pour assoir une rigueur qui va mettre notre économie en paix ; très loin loin de la corruption. Il faut un salaire digne pour tous les fonctionnaires de l'état.

  • LA VERITE SUR LA MAURITANIE (H) 13/08/2024 16:11 X

    Question au ministre de l’Economie et des Finances, M. Sid’Ahmed Ould Bouh : à quoi çà sert réellement la zone franche de Nouadhibou après onze ans d’existence ? Les populations ont surtout soif de connaitre. Vous connaissez mieux que quiconque cette institution pour avoir occupé le poste de directeur du département du développement en 2017, cette même année, vous avez quitté la ZFN en incriminant surtout sa gestion et vous avez parfaitement raison. Des milliards ouguiya partis en fumée, à part les dépenses faramineuses parties dans les frais de missions des présidents de la ZFN ( Ould Cheikh Sidiya , Ould Daff , Thiam et Ould Sidi Mohamed) , les avances de salaires aux employés bidons et parfois fictifs et les payements des services non faits , la ZFN n’ a rien fait jusqu’ici !Monsieur le ministre il est temps de mettre fin à ce caprice azizien (le grand filou) , l’Etat ne peut plus se permettre de continuer à lancer de l'argent par les fenêtres , Oui l’Etat ne peut plus continuer la dilapidation de l’argent public , en accordant des financements inutiles à l’autorité de la zone franche , sorte d’ éléphant blanc.