29-08-2024 09:09 - Etude de cas : A Nous la BAD !
La course au fauteuil de la présidence de la Banque Africaine de Développement est lancée. On parle du béninois Romuald Wadagni, du tchadien Abbas Mahamat Tolli, du Sénégalais Amadou Hott et du mauritanien Kane Ousmane Mamoudou qui seront donc tous les quatre sur la ligne de départ pour la prestigieuse fonction de Directeur Général de la BAD.
Un sprint que le candidat originaire du Sud de la Mauritanie doit en principe remporter sans aucune difficulté. CV bien garni, une longue expérience éclatante de succès dans l’environnement économique et financier, Mr Kane sans certainement laissera loin derrière lui, les autres candidats qui ne feront pas le poids face à lui.
Profil académique référencé, à 69 ans, cet ancien étudiant de Polytechnique de Paris avait déjà par le passé fait des percées et des remontées spectaculaires dans la sphère administrative de la BAD. Ce qui lui donne donc une longueur d’avance non négligeable sur ses adversaires.
Le Candidat Mauritanien a été par le passé successivement, Directeur des Ressources Humaines et chef d’Unité d’acquisition des biens et services au sein de cette auguste institution financière africaine.
Par deux fois, ministre dans des gouvernements de son pays, (Ministre des finances un première fois et ministre de l’Economie et du Secteur Productif la seconde fois), Mr Kane Ousmane a toujours été classé ces dernières années par le Groupe de Presse Francophone de Mauritanie, le Ministre le plus performant des gouvernements auxquels il avait appartenu.
Très adepte et même très fanatique de la Bonne Gouvernance, Mr Kane Ousmane, possède une maitrise parfaite dans le domaine de la planification stratégique des Banques, la mobilisation des ressources et dans la politique de l’allègement de la dette des pays pauvres.
Monsieur Kane Ousmane a été durant son parcours professionnel (sans fautes aucunes), Gouverneur de la Banque Centrale de Mauritanie. Cette proximité avec l’environnement bancaire lui avait facilité l’accès au poste de Vice-Président de la Banque Africaine de Développement avant d’être appelé par son pays à la fonction de ministre.
Une fois élu, (ce qui en principe ne doit poser aucun problème), l’ancien ministre mauritanien pourrait très bien contribuer à une amélioration significative des réformes profondes à la BAD pour contribuer de manière efficiente au développement économique et au progrès social des pays africains, par exemple en favorisant l’investissement public et privé dans des projets et programmes visant à réduire la pauvreté et améliorer les conditions de vie des populations.
Avec à son actif des progrès réalisés dans la Finance, la Microfinance et l’amélioration de l’environnement du secteur productif, Mr Kane une fois à la tête de l’institution, va certainement, aider considérablement à améliorer la croissance de pays partenaires de l’institution et à renforcer les moyens de lutte contre la pauvreté dans beaucoup de pays africains.
Son expérience riche et son carnet d’adresses étoffé de noms et qualités de responsables d’organisations financières, économiques et sociales mais aussi de premiers responsables de gouvernements africains, lui permettront sans nul doute d’aider les pays à moyens limités et faibles revenus à parvenir à une croissance économique durable.
Certains personnes pourraient penser que c’est à son avantage que d’être à la tête de la Banque Africaine de Développement. Pourtant beaucoup par contre restent persuadés que c’est plutôt la BAD Africaine de Développement qui aura beaucoup à gagner si elle bénéficiait de la longue et riche expérience de ce technocrate très respecté et admiré dans les milieux économiques et financiers des plus grandes institutions financières du Monde.
En pole position grâce à son capital académique et à son expérience professionnelle, le Mauritanien Kane Ousmane Mamoudou doit néanmoins se faire épauler par la diplomatie de son pays pour donner du poids à sa candidature, une candidature qui serait d’un très intérêt pour les pays africains, pays qu’il connait comme sa poche.
Ce qui signifie comme l’a dit un de mes confrères, que sa candidature qui bénéficie d'un large soutien au sein de plusieurs pays, dans les milieux des organisations de la société civile et ceux des affaires, sera une aubaine pour les plateformes et les milieux financiers du continent.
Sa candidature a été très bien accueillie par les personnalités influentes du secteur économique et financier mais aussi par des hauts responsables des nombreux gouvernements africains qui se disent tous confiants en sa capacité à maitriser la barre de la BAD pour qu’elle puisse naviguer sans risques et dégâts dans les complexités économiques troubles de notre époque.
M. Chighali
(Presse Francophone de Mauritanie)