05-10-2024 13:36 - Présence permanente obligatoire dans tous les services de santé selon une circulaire du ministère de la santé

Présence permanente obligatoire dans tous les services de santé selon une circulaire du ministère de la santé

Sahara Médias - Le ministère mauritanien de la santé a publié vendredi une circulaire visant à appliquer strictement le contenu de la décision n° 000850 du 05 novembre 2020, qui appelle à une présence permanente dans les services de santé.

La circulaire, publiée par le ministère sur sa page Facebook, a été adressée à tous les directeurs régionaux de la santé et les directeurs d’hôpitaux.

Le ministère précise que le régime de permanences « commence à la fin des heures normales de travail et se termine au début des heures normales de travail du jour suivant», sans possibilité de dépasser un total de « 15 permanences par mois ».

Un total de « 30 jours par mois, sans aucune équipe, est autorisé dans les établissements qui ne disposent pas d’un nombre suffisant de travailleurs pour assurer la rotation des équipes ».

« Toute forme de flagornerie ou de non-respect des roulements programmés et de l’obligation annule automatiquement le droit à ces primes et expose son auteur aux sanctions prévues par la réglementation en vigueur », ajoute le communiqué.





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Commentaires (2)

  • ahznar (H) 06/10/2024 13:48 X

    Docteur esperons que le ministre vous lira et fera une quelconque suite salutaire. En attendant nos pharmaciens sont a la foie nos docteurs en plus d etre nos soigneurs.

  • DocteurM (H) 05/10/2024 16:33 X

    Monsieur le Ministre, La situation au niveau périphérique de notre système de santé est devenue critique. Le manque de ressources humaines qualifiées et surtout disponibles y est flagrant. À commencer par les Directeurs Régionaux de la Santé, à de rares exceptions, personne n’est réellement sur le terrain. Malgré les moyens considérables alloués, en termes de salaires et de primes de motivation, beaucoup ne sont présents que pour percevoir leur rémunération avant de disparaître. Dans la capitale, Nouakchott, les structures sont pratiquement vides. Il suffirait de consulter les paiements effectués sous forme d'indemnités à un personnel sur des listes pléthoriques pour s'en rendre compte. Pendant ce temps, à l'intérieur du pays, il n’y a pratiquement plus de sages-femmes, car elles sont toutes affectées à Nouakchott, souvent dans des services sans lien direct avec le suivi des grossesses et des accouchements. Monsieur le Ministre, il est impératif de saisir la dynamique de réforme initiée par le jeune Premier Ministre. Il est urgent de réaffecter les Directeurs Régionaux de la Santé, les Médecins Chefs de Moughataa, et les Directeurs d’hôpitaux qui ne croient plus en leur mission. Il faut revoir le système de gestion des crédits pour qu’ils parviennent enfin aux niveaux opérationnels et bénéficient réellement aux populations.