19-11-2024 15:02 - Syndicat des enseignants : le communiqué de la police est trompeur et les résultats de l'enquête ne sont pas encore connus

Syndicat des enseignants : le communiqué de la police est trompeur et les résultats de l'enquête ne sont pas encore connus

Future Afrique - Le syndicat national indépendant des enseignants a qualifié le communiqué de la police nationale de "trompeur", soulignant que les résultats de l'enquête n'avaient pas encore été rendus publics.

Le syndicat s'est étonné que le communiqué de la police ait été publié avant la signature du procès-verbal auquel le témoin a été convoqué hier pour témoigner et de nouveau aujourd'hui à 17 heures pour signer ce procès-verbal.

Le communiqué a été publié avant sa signature, ce qui, selon le syndicat, n'est pas surprenant de la part d'une entité qui a déjà agressé physiquement un enseignant et qui pourrait bien rédiger ou signer en son nom, comme indiqué dans le communiqué.

Le syndicat a ajouté dans son communiqué que la commission chargée de suivre le dossier et dans laquelle les syndicats sont représentés par deux personnes n'avait pas encore publié de communiqué. Il a affirmé que le communiqué de la police avait perturbé ses travaux, ce qui avait poussé les représentants des syndicats à envisager de se retirer de cette commission.

Le syndicat a précisé que l'enseignant avait été agressé, lui et certains de ses collègues, injustement et avec violence, sans aucune raison. Il a souligné que l'agression avait visé des femmes et des personnes âgées, verbalement et physiquement, et qu'un de ces individus avait été battu dans une voiture de police et insulté verbalement.

Il a souligné que le rassemblement était autorisé et qu'il s'inscrivait dans le cadre des activités de protestation prévues dans la procédure déposée auprès du ministère de l'Éducation et de la Fonction publique, et que les documents le confirmaient.

Le syndicat a demandé à la police de présenter des excuses aux syndicats qui ont été accusés de participer à un rassemblement non autorisé, soulignant que l'affaire n'était plus celle de l'enseignant Haroun mais qu'elle était devenue liée à tous les syndicats présents au rassemblement et qu'elle était devenue une affaire d'opinion publique.

Le syndicat a menacé de saisir les tribunaux, la Commission nationale des droits de l'homme et le mécanisme national de prévention de la torture si ses droits n'étaient pas respectés dans le cadre de l'enquête, espérant que la justice suivrait son cours.



Les articles, commentaires et propos sont la propriété de leur(s) auteur(s) et n'engagent que leur avis, opinion et responsabilité


Commentaires : 1
Lus : 698

Postez un commentaire

Charte des commentaires

A lire avant de commenter! Quelques dispositions pour rendre les débats passionnants sur Cridem :

Commentez pour enrichir : Le but des commentaires est d'instaurer des échanges enrichissants à partir des articles publiés sur Cridem.

Respectez vos interlocuteurs : Pour assurer des débats de qualité, un maître-mot: le respect des participants. Donnez à chacun le droit d'être en désaccord avec vous. Appuyez vos réponses sur des faits et des arguments, non sur des invectives.

Contenus illicites : Le contenu des commentaires ne doit pas contrevenir aux lois et réglementations en vigueur. Sont notamment illicites les propos racistes ou antisémites, diffamatoires ou injurieux, divulguant des informations relatives à la vie privée d'une personne, utilisant des oeuvres protégées par les droits d'auteur (textes, photos, vidéos...).

Cridem se réserve le droit de ne pas valider tout commentaire susceptible de contrevenir à la loi, ainsi que tout commentaire hors-sujet, promotionnel ou grossier. Merci pour votre participation à Cridem!

Les commentaires et propos sont la propriété de leur(s) auteur(s) et n'engagent que leur avis, opinion et responsabilité.

Identification

Pour poster un commentaire il faut être membre .

Si vous avez déjà un accès membre .
Veuillez vous identifier sur la page d'accueil en haut à droite dans la partie IDENTIFICATION ou bien Cliquez ICI .

Vous n'êtes pas membre . Vous pouvez vous enregistrer gratuitement en Cliquant ICI .

En étant membre vous accèderez à TOUS les espaces de CRIDEM sans aucune restriction .

Commentaires (1)

  • ouldsidialy (H) 20/11/2024 11:44 X

    Les mauritaniens sont des anarchistes dans l'âme, qui réclament "un Etat de droit sans ordre": ils auront l'ordre et le droit ou pas d'Etat du tout ! Pour le coup, ceci relève de la responsabilité première des dirigeants du moment. Bonne nouvelle, la police s'est peut-être "trompée" ! L'enseignant Haroun aurait été giflé. Vous rendez vous compte? un fier sahélien ayant noble statut d'enseignant, giflé !? Il y a plusieurs choses à faire. Côté justice: 1) le syndicat doit porter plainte conjointement à la personne concernée. Avec certificat de dommage corporel et surtout dénonciation d'une atteinte majeure à l'honneur d'un homme, telle que reconnue par nos us et coutumes. Le syndicat a un avantage psychologique qui compte toujours dans les décisions de justice: L'atteinte à l'honneur et la réputation de l'Etat n'est pas une conviction profonde de nos us et coutumes.La partie adverse pèsera peu sur ce point si elle fait recours mimétique à d'autres cieux. 2) La police aura pour elle que 1) le dommage corporel, s'il existe, ne lui coutera pas bien cher en indemnisation. 2) Que la contestation de la légitimité de l'Etat à établir l'ordre, n'a pas besoin du ressenti des us et coutumes : les syndicats pourront se débattre entre souleymane Baal et haroun el rachid autant qu'ils veulent 3) que la liberté d'expression n'est pas détachable du consensus réel d'une société : la police ne se laissera pas impressionner par les références mimétiques étrangères. Nombre de choses déjà écrites et dites relèvent de l'outrage en Mauritanie . Hélas, pour la police, ce ne sont pas des juges américains qui apprécieront la manière dont on doit s'organiser pour manifester ! Mais ce sont des juges américains qui apprécieront sous Trump, comment exclure du refuge politique les "battus", martyrisés et "discriminés" d'Afrique ! 4) La police aura aussi pour elle, la décharge de la preuve, en défense et devrait en profiter pour donner confiance à ses agents en posant que toute faute établie est inséparable de la responsabilité de l'institution de police Côté pratique : - Les syndicats doivent pour la sécurité et l'honneur de leurs membres, envisager un service d'ordre interne pour prévenir l'humiliation des gifles. - La police doit mener une étude sur les avantages et inconvénients d'introduire la gifle comme technique alternative aux coups de matraque dans un objectif de dispersion ……………………………………………………………………...