FUTURE AFRIQUE - Les syndicats de l’enseignement fondamental et secondaire en Mauritanie ont décrété, lundi 25 novembre 2024, un arrêt total des cours de trois jours pour dénoncer les mauvaises conditions de vie et de travail de l’enseignant.

Ces enseignants réclament l’augmentation des salaires, des indemnités, l’annulation de plan 5+2 pour les instituteurs du fondamental, le respect des critères d’affectation, des promotions, le dialogue entre les autorités du ministère et les syndicats.

Ils déplorent le manque de communication des autorités face aux problèmes rencontrés par les enseignants.

Joint par téléphone, l’un des coordinateurs de syndicats a affirmé le mot d’ordre de grève a été suivi dans les 15 wilayas du pays.

A Nouakchott, les grévistes se sont regroupés sur la vaste place de Liberté de 08h jusqu’à 14h. Ils brandissaient des banderoles sur lesquelles on pouvait lire : « Oui pour le respect et la considération de l’enseignant », « Oui pour la valorisation du métier de l’enseignant », « Oui pour de meilleures conditions de vie et de travail de l’enseignant », « Non à la détérioration du système éducatif mauritanien », « Non au silence des autorités devant l’enseignant », …….

Dans les capitales et villes de l’intérieur, les enseignants en grève ont tenu des sit-in devant les locaux administratifs pour exprimer leur mécontentement et leur calvaire.

« Cette situation s’explique par le manque de volonté des autorités du ministère de respecter les résultats du dialogue passé, d’améliorer les conditions de vie et de travail des enseignants et leur refus d’annuler les affectations arbitraires de centaines d’enseignants de leurs lieux de travail », a-t-il regretté.

Et, un syndicaliste d’ajouter que les responsables du ministère et les hautes autorités doivent prendre en considération leurs revendications afin d’éviter des perturbations dans le déroulement des cours durant l’année scolaire.

Pour rappel, les syndicats ont communiqué que la grève va continuer jusqu’au mercredi 27 novembre.

Par N.F