LA DEPECHE ///

Les instances issues du deuxième congrès du parti de l’Union pour la République devraient être maintenues en dépit des délais légaux impartis pour leur élection jusqu’à la fin de l’année. Outre le statu quo sur les instances, le parti UPR (devenu INSAF) ne se montre pas très prolixe sur les développements politiques attendus.

Selon des sources proches du parti, une réunion du Conseil National serait prévue le 27 décembre 2024 alors que le Bureau Exécutif se retrouvera lundi à la lumière de la discussion des échéances statutaires.

Le Conseil national qui devrait, en toute logique, face à l’impossibilité de nouvelles élections, se ternir le 27 décembre pourrait se muer, explique-t-on, en conférence afin de proroger le mandat des instances du parti élues lors du précédent congrès.

C’est l’ancien ministre, Sidi Mohamed Ould Mohamed qui est en charge de la gestion du parti depuis la réélection du président Ghazouani en 2024.

Fondé en juin 2009 par le général Mohamed Ould Abdel Aziz, la maitrise du parti, à l’origine des dissensions entre l’ex-président Aziz et le président en exercice, Mohamed Ould Ghazouani, a tourné à l’incompréhension entre les deux hommes. Mais en 2019, le parti est totalement investi par les soutiens de Ghazouani et en éjecte Aziz. C’était lors de son second congrès qui a permis au président Ghazouani de tourner la page Aziz en confiant ses rênes à Ould Taleb Amar.

En 2022, l’UPR se mue en Parti “El Insaf”, lors de la fusion de l’Union pour la République avec plusieurs partis qui soutiennent le président Ghazouani.