Le Quotidien de Nouakchott -- Une avancée majeure dans le domaine de l’action sociale et de la santé en Mauritanie : une convention a été signée, mercredi soir à Nouakchott, entre le Ministère de l’action sociale, de l’Enfance et de la Famille et le Centre Hospitalier National (CHN).

Cette initiative, placée sous la supervision de Mme Saviya Ntahah, ministre de tutelles des actions sociales marque un pas décisif vers un meilleur accès aux soins pour les patients les plus vulnérables.

Un partenariat au service des démunis

L’accord a été paraphé par M. Hamoudi Cheikhna Ali, secrétaire général du ministère de l’Action sociale, de l’Enfance et de la Famille, et M. Chérif Jeddou Minni, directeur général du Centre Hospitalier National. Il vise à établir des procédures adaptées pour la prise en charge des malades indigents admis au CHN.

Cette convention s’adresse en priorité aux patients indigents en situation d’urgence ou de détention, privés de tout soutien social ou d’assurance maladie. Elle incarne un engagement fort pour renforcer la solidarité sociale et garantir à chacun l’accès aux soins médicaux, modifiant sa situation économique ou sociale.

Un cadre clair pour une prise en charge optimale

L’objectif principal de cet accord est de formaliser et d’organiser les démarches permettant aux patients démunis de recevoir les soins nécessaires au sein du CHN. Ce partenariat vise à :

-Faciliter l’accès aux soins pour les malades en situation de précarité ;

-Définir un mécanisme clair et efficace pour leur prise en charge ;

–Réduire les inégalités en matière d’accès aux services de santé.

Cette convention s’inscrit dans le cadre des politiques sociales promues par le gouvernement mauritanien, sous la houlette du Président de la République, M. Mohamed Cheikh El Ghazouani visant à renforcer le filet social et à améliorer les conditions de vie des populations les plus démunies.

En renforçant les synergies entre le ministère de l’Action sociale et le CHN, cet accord reflète une approche innovante et inclusive pour répondre aux défis posés par l’accès aux soins des indigents. Il constitue également une reconnaissance du rôle central des services de santé dans la lutte contre les inégalités sociales.

Cette signature marque le début d’une collaboration qui, à terme, devrait améliorer les conditions de vie des populations les plus vulnérables, souvent exclues du système sanitaire.