Sahara Médias -- Un groupe de docteurs et d’ingénieurs ayant participé au concours pour le recrutement de 100 professeurs pour les établissements d’enseignement supérieur, organisé par la Commission nationale des concours, a adressé dimanche une lettre de griefs au président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani.

La lettre demande au président « d’arrêter le concours qui dure depuis plus d’un an et demi et de le remettre sur une voie correcte qui garantisse la transparence et l’égalité des chances pour les candidats ».

Dans une lettre obtenue par Sahara Media, les plaignants ont déclaré que « des violations légales ont commencé à affecter les procédures du concours dès le premier jour ».

La lettre énumère un certain nombre de violations, dont l’extension par deux fois de la date limite de nomination à deux reprises, la modification de la description des postes, le transfert de certains d’entre eux à d’autres organisations, et l’empêchement injuste de certains candidats à prendre part au concours.

Selon la lettre, 189 candidats ont été injustement disqualifiés par la commission après l’annonce des résultats par celle-ci. Selon la lettre le groupe s’est adressé à la justice, qui a décidé de réintégrer certains candidats « exclus de la participation par la commission », qui a considéré le recours à la justice comme une déclaration de guerre de la part des plaignants et a décidé de les punir par ses propres moyens ».

La lettre considère que l’exclusion de ces candidats était due à un manque de respect des principes juridiques, à moins qu’elle ne soit basée sur des appréhensions préalables de la part des superviseurs du concours concurrence ».

La lettre souligne que le procès-verbal des résultats du concours publié le 21 mars stipulait un délai de quatre jours pour les réclamations, tandis que le responsable à la communication de la commission nationale des concours a publié au lendemain de l’annonce des résultats la fin du processus et a félicité les candidats admis.

A la fin de la lettre, les plaignants ont exprimé qu’ils seraient honorés d’avoir l’opportunité de rencontrer le Président Ghazouani pour lui révéler plus de détails sur l’affaire.