Le360 Afrique -- Un accord a été signé, lundi 29 septembre à Nouakchott, entre le ministère mauritanien de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique pour l’implantation d’un campus de l’Ecole Marocaine des Sciences de l’Ingénieur dans la capitale mauritanienne.

Le gouvernement mauritanien, par l’intermédiaire du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et l’Ecole Marocaine des Sciences de l’Ingénieur (EMSI) de Rabat, une institution de formation supérieure privée, ont signé, lundi 29 septembre, une convention de partenariat axée sur la formation des étudiants.

La cérémonie s’est déroulée en présence du ministre, Yakoub ould Moine et de l’ambassadeur du Maroc en Mauritanie, Hamid Chabar.

Sur la base de la nouvelle convention, Nouakchott va accueillir un campus de l’EMSI.

Fondée en 1986, EMSI est la première école privée d’ingénieurs du Royaume reconnue par l’état et délivre des diplômes accrédités équivalents aux diplômes publics marocains.

Elle a rejoint en 2018, Honoris United Universities, un réseau panafricain privé d’enseignement supérieur présent dans dix pays, avec plus de 100.000 étudiants.

Hassan Filali, président de l’EMSI de Rabat, salue la vision stratégique des autorités mauritaniennes dans le domaine de l’enseignement supérieur et présente une institution «qui a su bâtir une réputation solide, avec prés de 3.000 lauréats, qui obtiennent leurs diplômes d’ingénieurs chaque année, 16.000 étudiants répartis dans cinq villes du royaume, 19 campus et une pédagogie résolument tournée vers l’employabilité».



Mohamed Lemine Hamadi, directeur de l’enseignement supérieur, exprime «l’entière disponibilité des plus hautes autorités mauritaniennes à offrir toutes les garanties et facilites pour la réussite de ce partenariat, en conformité avec le cadre juridique régissant l’octroi des accréditations pour les établissements d’enseignement supérieur privés».

Il a qualifié la signature de cet accord de tournant décisif dans la coopération académique bilatérale et a estimé que «cette initiative pionnière inaugure un nouveau modèle de coopération Sud-Sud».

Par Amadou Seck (Nouakchott, correspondance)