Moi aussi , j'aimerais bien faire une promenade en B52 ! De la Russie aux Etats unis , les africains sont friands de "Tourisme de formation" et peu regardants sur son contenu.

En coopération, c'est à 10 ans que l'on se rend compte des retombés des études et formations pour un pays aidé. Le premier indicateur, sont les qualifications (et non les diplômes) qui deviennent disponibles localement. Cet indicateur dit d'abord, la bonne volonté du pays aidant à transférer du savoir-faire.

Le second indicateur, est celui des qualifications absorbées et intégrées aux besoins du pays . Cet indicateur dit la pertinence, 10 ans plus tôt, des choix éducatifs mais aussi l'efficacité de l'emploi des diplômés et la gouvernance des carrières.

On constate, qu'en 65 ans d'aide des pays développés aux Etats africains, les diplômés foisonnent. On peut compter en milliards d'heures, les stages, colloques et conférences en principe, dévolus aux acquisitions du savoir-faire, y compris pour les armées. Mais pour rédiger un contrat ou faire une étude de complexité moyenne en BTP, il faut un cabinet Suisse.

Ici, c'est une balade en bombardier stratégique à capacité d'emploi nucléaire. Tout le monde descendra ravi de l'avion et en dira grand bien. Comme du côté civil, on est revenu content d'un séjour à l'université Patrice Lumumba de Moscou ou aujourd'hui, l'on vient faire grand cas d'un MBA quelconque d'université US .... Le transfert de savoir-faire ne se réalisera pas de cette manière la !

C'est de cette façon que les US agissent pour semer la zizanie chez lesquels supposer aider, au contraire, ils apportent les guerres chez ces derniers. L'histoire nous a appris comment sont ces Amerloc. Seul les naïfs se laisseront berner et pleurnicher à la fin.