Selon des sources concordantes citées par les sites Internet saharamedias.net et anba.info et d’après des membres de la commission d’enquête parlementaire chargée du PSI, cette dernière n’a relevé aucune anomalie, ni malversation dans la gestion des volets du PSI confié à PROCAPEC.

En effet, au cours de ses deux passages, la commission a eu à effectuer plusieurs séances de travail avec les responsables de l’agence pour la Promotion des Caisses Populaires d’Epargne et de Crédit et éplucher des milliers de documents. Un travail qui lui a permis, entre autres, de passer au peigne fin les pièces justificatives des dépenses, l’état des stocks, les procédures, les procès-verbaux, les cautions, les coordonnées des bénéficiaires et les conventions signées dans le cadre de ce programme.

Il convient de rappeler que dans le cadre du Programme Spécial d’Intervention, les ministères de l’Emploi et de la Condition féminine avaient confié à PROCAPEC quelques volets du PSI. Il s’agit notamment :

- De la mise en place de 118 boutiques témoins pour un montant de 419 millions UM à travers tout le territoire national dont l’objectif était d’approvisionner le marché en produits de première nécessité à des prix raisonnables.

- Du financement d’activités génératrices de revenus grâce à une enveloppe de 105,6 millions UM ;

- D’appui aux MPE et GIE (Groupement d’Intérêt Economique) par le biais d’une ligne de crédit de 400 millions UM totalement remboursable par PROCAPEC.

L’ensemble de ces opérations s’est déroulé dans la transparence totale et dans l’équité. Les autorités administratives et municipales ont été étroitement associées en amont et en aval à l’exécution de tous les programmes. D’ailleurs, la cartographie de la répartition des boutiques et des AGR a été fournie par les autorités et les élus respectifs de chaque wilaya.

Pour garantir un bon déroulement de ces opérations spécifiques au PSI, la direction nationale de PROCAPEC avait mis sur pied une structure autonome, distincte de son réseau traditionnel des CAPEC, chargée notamment de l’exécution des projets, du suivi des opérations et du recouvrement des créances.

Aussi, en plus de la création de plus de 400 emplois, ces opérations ont-elles permis, à l’époque, la stabilisation, dans une large mesure, des prix des denrées alimentaires de première nécessité et contribué de façon efficiente à l’amélioration du pouvoir d’achat de plusieurs ménages.

NB : il n'y a pas de commentaire sur les infos "commerciales"