18-07-2017 20:16 - Total paralysé par des grèves en Mauritanie et au Congo
Jeune Afrique - Les activités du groupe pétrolier Total ont été paralysées par deux grèves lancées en Mauritanie et au Congo-Brazzaville. Si la direction congolaise du groupe a annoncé la fin de la grève dans le pays, les négociations en Mauritanie semblent, elles, bloquées.
Les employés de Total en Mauritanie sont en grève illimitée depuis le mercredi 12 juillet. Ils réclament des augmentations de salaire et le paiement de leur heures supplémentaires. Les représentants du personnel ont pu rencontrer, lundi 17 juillet, la direction de Total, après cinq jours de grève. Une rencontre qui s’est soldée par un échec.
« La direction a fait une proposition qui ne correspondait pas à nos attentes », regrettent les délégués du personnel, qui dénoncent le recours par l’entreprise à des employés non-qualifiés pour remplacer les grévistes.
Aucune nouvelle rencontre entre les grévistes et la direction n’a, pour l’instant, été prévue. « Nous nous concertons entre nous avant de prendre une décision », expliquent les délégués joints par Jeune Afrique.
En Mauritanie, les activités de la major pétrolière française concernent la distribution de produits pétroliers, via 38 stations services qui emploient directement plus de 60 personnes. La major pétrolière française devrait bientôt se déployer dans l’exploration des ressources d’hydrocarbures du pays.
Grève au Congo-Brazzaville
Au Congo-Brazzaville, les employés de Total sont également entrés en grève, ce mercredi 12 juillet dernier. Une centaine de manifestants a brièvement occupé les locaux de la compagnie à Pointe-Noire, avant d’être dispersée par la police. Dans la foulée, les sites d’exploitation de Total ont été bloqués.
Dans un communiqué diffusé vendredi 14 juillet, le groupe a annoncé la reprise de la production sur ses sites congolais, suite à des discussions avec les syndicalistes et le gouvernement qui ont abouti à un compromis.