20-05-2021 22:02 - Mariam AIDARA (Mauritanie/Sénégal) – tête d'affiche de la semaine de Denise Epoté sur RFI

Mariam AIDARA (Mauritanie/Sénégal) – tête d'affiche de la semaine de Denise Epoté sur RFI

Ce dimanche 16 mai, Denise Epoté nous présentait sur RFI Mariam Aïdara, qui a une double origine, sénégalaise et mauritanienne.

Elle a ouvert en 2019 Dakar Science Po, un institut de sciences politiques pour former les futurs leaders aux enjeux du continent africain. Pour perfectionner son anglais, Mariam Aidara, après son diplôme en droit des affaires, obtenu à Dakar, décide d’intégrer l’Université de Westminster, où elle obtient un Master en Communication, raconte Denise Epoté.

De retour au Sénégal, elle travaille dans plusieurs ONGs, le temps de mûrir son projet.

Selon, Mariam Aïdara, si, pour tous les métiers, une formation est nécessaire, les leaders du continent devraient, eux, également, être bien formés.

En 2019, à 31 ans, et sur fonds propres, avec le soutien de son ancienne école, le Centre d’études diplomatiques et stratégiques de Dakar (CEDS), Mariam Aidara crée Dakar Science Po, une école panafricaine de sciences politiques.

En plus de la culture générale, il est primordial qu’aux futurs dirigeants de nos pays, soient enseignés des valeurs capitales notamment le sens de l’intérêt général ainsi que l’art de gouverner en adéquation avec nos réalités, explique Mariam Aïdara.

Deux ans plus tard, l’école qui dispense un enseignement en français et en anglais, propose des cours de wolof, de poular, de swahili et d’arabe à une centaine d’élèves originaires de 10 pays, admis à l’école après le Bac. Des bourses sont offertes aux étudiants les plus méritants, indique la chroniqueuse de RFI.

Dakar Science Po a déjà noué 4 partenariats avec des établissements prestigieux, la Westcliff University en Californie, l’Université Al Akhawayn au Maroc, l’Ecole Internationale de Management Paris (EIMP), l’Institut de Management et de Communication Interculturels (ISIT, anciennement Institut supérieur d'interprétation et traduction).

Babacar BAYE NDIAYE - Journaliste à Cridem

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Commentaires (2)

  • pyranha (H) 21/05/2021 16:44 X

    Tu as parfaitement raison serranus ,d'ailleurs si elle l'avait créé en Mauritanie ,les gens allaient avoir plein de préjugés négatifs dans cette école tellement la triche et le faux a sa Mecque ici en Mauritanie.

  • serranus (H) 21/05/2021 09:54 X

    Le savoir vivre sénégalais a pris le pas sur celui de Mauritanie. C'est une des explications relatives à l'émancipation de cette jeune cadre. Pour diverses raisons (notamment raciales), elle n'aurait jamais pu réussir ici au pays de la selection.