03-10-2022 00:38 - Lettre ouverte au président de la République / Objet : demande de réparation d’injustices
Amadou Bocar Ba -
Excellence,
Nous instituteurs diplômés du supérieur, chefs de divisions ou chefs de services dans les
directions régionales de l’éducation nationale et de la reforme du système éducatif
reconnaissons que les conditions d’enseignants se sont beaucoup améliorés avec la
nomination de Mohamed Malainine ould Eyih au poste du ministre de l’éducation nationale
et de la reforme du système éducatif.
Il a été autorisé aux instituteurs titulaires des
diplômes supérieurs, chargés des cours dans des établissements du secondaire de passer au
test de reclassement, aux instituteurs adjoints de profiter de leur ancienneté pour devenir
instituteurs, aux professeurs du 1er cycle de passer à celui de second et /ou devenir
formateur dans les ENIS.
Des solutions à certaines vieilles revendications, objet d’écrit datant
de 2000 ont été trouvées.
Le désormais ex ministre de l’éducation nationale et de la reforme
du système éducatif et patron du parti au pouvoir a été à l’écoute des enseignants en ce sens
l’indemnité de craie est passée de 9 à 12 mois.
Elle a été généralisée afin de permettre aux
chefs d’établissements et aux directeurs d’écoles fondamentales d’en bénéficier. Grâce donc
à vos sages orientations, l’espoir était permis et, contrairement à ceux qui ont été aux
commandes du secteur de l’éducation national avant lui, ould Eyih a satisfait plusieurs
doléances.
Ainsi la prime de l’éloignement et celle de l’équipement ont connu
d’améliorations considérables. Le combat contre la tricherie lors examens nationaux et
d’autres faits concrets sont connus de tous. Mais son Excellence Monsieur le Président de la
République, nous instituteurs diplômés du supérieur chefs de divisions, chefs de services ou
conseillers pédagogiques ne comprenons pas sommes la discrimination dans le travail dont
sommes victimes.
Nous avons été injustement discriminés car n’ayant pas bénéficié de la
moindre augmentation et nous voilà aussi exclus, discriminés car ne pouvant pas participer Ã
la constitution du corps d’instituteurs principales au motif de perdre les acquis et les
avantages (indemnités de fonction ou services spéciaux ) et menacés d’été rétrogradés car
contraint à s’engager de servir deux années au moins au fondamental (en référence Ã
l’affichage signé par l’ex SG du MENRSE autorisant aux instituteurs diplômés du supérieur
de participer à la constitution du corps d’instituteur principal de déposer leurs dossiers de
candidature pour une période de 21 jours).
Nous instituteurs détenteurs des diplômes de
DEUG et Licences chefs de division, chefs de services ou conseillers pédagogiques faisons
appel à vous, M le Président de la République pour que nous pussions jouir de notre droit à la
promotion en autorisant l’acceptation de nos dossiers de candidature à la constitution du
corps d’instituteur principal avec comme conditions :
1/ Le diplôme du DEUG Ou Licence plus l’ancienneté de Huit ans
2/ Supprimer la condition d’engagement d’enseigner pendant au moins deux années au
fondamental
3/ maintenir ceux parmi nous qui seront sélectionnés comme instituteur principal dans les
postes de divisons ou de services qu’ils occupent et leur laisser l’indemnité de fonction
dont ils ont toujours bénéficié car la promotion est un droit pour tout fonctionnaire.
Sont signataires :
Amadou Bocar Ba, Mle 72987H, chef de division maintenance à la DREN du Guidimakha
Ba Oumar Yaguel Mle 73227T, chef de Division Statistique DREN du Guidimakha