22-07-2024 12:27 - Le parti INSAF évalue la présidentielle du 29 juin

Le parti INSAF évalue la présidentielle du 29 juin

Le Calame - EL INSAF, principal parti de la majorité présidentielle a organisé, le 20 juillet, en fin début de soirée dans son siège central de Nouakchott une cérémonie d’évaluation de la présidentielle du 29 juin.

Au cours de cette activité, les participants ont suivi des exposés portant sur le processus de préparation, scrutin, proclamation résultats, statistiques et analyse, position des forces et perspectives du second mandat.

Au cours cette cérémonie présidée par le président du parti, et placée sous le thème « renforcement de la démocratie et préservation de stabilité », différents intervenants sont revenus sur différents aspects de la présidentielle. Tous ont félicité le président réélu, loué le travail abattu durant la campagne et remercié l’ensemble des cadres, militants et sympathisants du parti et ceux de la majorité présidentielle.

Prenant la parole au cours de la manifestation, le président du parti Mohamed Melainine Eyih a dénoncé la posture d’un candidat – Biram Dah Abeid pour ne pas le nommer- laquelle entre en contradiction avec les résultats proclamés par la CENI, attestés par les PV, les observateurs nationaux et étrangers puis validés par le Conseil Constitutionnel.

Le président du parti dit ne pas comprendre l’obstination dudit candidat à rejeter les résultats de la présidentielle, sans déposer un recours auprès du Conseil Constitutionnel, présenter ses preuves et faire valoir ses droits.

Rejeter les résultats de la présidentielle n’est pas de nature à créer les conditions d’un dialogue a souligné le patron du parti INSAF qui a tenu à clarifier que son parti n’a aucun problème avec le candidat en question, sinon, il ne lui aurait pas permis de se présenter à la présidentielle. Le président Eyih a enfin remercié l’ensemble des acteurs politiques de son parti, ceux de la majorité et le peuple mauritanien pour les efforts déployés et ayant conduit à la victoire du président Ghazwani.

Auparavant le vice-président du parti Mohamed Yahya Horma est revenu sur le contexte et l’atmosphère ayant marqué la présidentielle de juin dernier. Celle-ci, ajoute-t-il, s’est déroulée dans une atmosphère de saine compétition et n’a enregistré aucun problème majeur.

Pour le président Horma, cette élection traduit la maturité du peuple mauritanien de renforcer sa démocratie par une élection libre, consensuelle et transparente. Au terme d’un processus, fruit d’une concertation entre les acteurs politiques de la majorité et de l’opposition, les mauritaniens ont réélu, pour un deuxième mandat, le président Mohamed Cheikh Ghazwani, s’est félicité le vice-président ; il a enfin souligné que les électeurs ont opéré leur choix en se fondant sur le bilan largement positif du président de la République, sur la conviction que celui-ci est le garant de la paix et de la stabilité du pays, dans une zone trouble. Le président Horma a remercié les cadres, militants et sympathisants du parti pour le travail abattu pendant la campagne.

Le secrétaire exécutif chargé des affaires politiques Mohamed Biha a retracé les différentes étapes du processus électoral (préparation, scrutin, proclamation des résultats.), marqué, souligne-il, du sceau de la « concertation et de la transparence ».

Les participants ont suivi enfin des interventions ayant porté sur présentation des statistiques et analytique des résultats, lecture politique et analytique des résultats et un regard sur les positions des forces politiques et des partis, ils ont enfin échangé sur les perspectives politiques, économiques et sociales du programme du président réélu en 2024, « facteurs de renforcement de la stabilité ».





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Commentaires (1)

  • Buwuelm (H) 22/07/2024 17:36 X

    Il y a un adage maure qui dit : لقلبت الدنيا يقول الآخرة جات « LI QALEBTU ED-DINYA YAQÜL AL-ÂKHIRA JÂT ». (Celui qui amasse trop longtemps, des déboires et des malheurs ici-bas, finit par implorer la fin du monde, pour abréger sa souffrance). L’opposant Birame s’entête à accepter sa défaite et essaye de créer une tension imaginaire. Il dit tendre la main au pouvoir mais on sait ce qu’est : أيد تسبح وأيد تذبح « EYD TSABAH WA EYD TEDHBAH ». (Une main égrenant un chapelet est bien visible, signe de douceur, mais l’autre main, cache une mauvaise intention insoupçonnée). BDA aurait pu déposer un recours auprès du Conseil Constitutionnel, présenter ses preuves et faire valoir ses droits, mais il a préféré miser sur une pagaille qui pourrait le servir.

    Abeid appelle le peuple mauritanien qui, dans sa majorité, l’a sanctionné à travers les urnes, à être vigilant. Quelle absurdité ! Ce n’est pas par la manipulation et le « faire peur », qu’il gagnera un combat perdu d’avance. Tantôt il évoque un dialogue, tantôt il appelle à une concertation. Doit-il savoir que ces rencontres n’auront de sens, que s’il accepte sa défaite, comme l’ont fait certains opposants, pour la leur, et dans l’intérêt général ? Qui, il est devenu, pour croire pouvoir exiger quoi que ce soit ? C’est à la Justice de son pays de rassembler et de traiter les éventuels cas litigieux.

    En citoyen libre, je recommanderai aux vrais patriotes, épris de paix, d’organiser une manifestation pacifique, pour dénoncer l’attitude belliqueuse de Birame. L’État ne doit montrer aucun signe de faiblesse, face aux fauteurs de troubles qui guettent la moindre faille, pour s’y engouffrer. Force doit rester à la loi.

    Monsieur Abdessalam Ould Hormah a déclaré : « LA MAURITANIE TRAVERSE UNE CRISE POLITIQUE CAUSÉE PAR LE TRUCAGE DES DERNIÈRES ÉLECTIONS PRÉSIDENTIELLES ». Si ses propos sont vérifiés, pourquoi le chef du parti d’opposition Sawab, n’a pas fourni les preuves qu’il détient, à son candidat Birame, pour un recours en bonne et due forme. Abdessalam ajoute : « LA PLUS GRANDE ERREUR QU’UN RÉGIME POLITIQUE PUISSE COMMETTRE EST DE REFUSER LA MAIN DE SES OPPOSANTS POUR DISCUTER D’UNE CRISE QU’IL EST RESPONSABLE D’AVOIR CRÉÉE ». Il est très facile de raconter des balivernes. Le régime en place ne doit accepter en aucun cas, une main tendue, si elle justifie un chantage. Pour espérer voir à l’avenir, un quelconque dialogue sincère, O. Horma doit demander à BDA de reconnaitre d’abord, la victoire chiffrée et proclamée de M. Ghazouani, par la CENI.

    Je jure par ALLAH, que je n’ai pas donné ma voix à INSAF et ses soutiens, mais j’ai plutôt des craintes de désordre qui pourraient être occasionné par un va-t-en-guerre, comme celui qui occupe officiellement, la seconde place.

    Si couper internet aide à sauver la vie, ne serait-ce que d’un seul mauritanien, autant le faire.

    L’État porte une lourde responsabilité, quant à la protection des biens et des personnes.