Sahara Médias - Un membre du Conseil national du don, de la transplantation et de la greffe des organes et tissus humains, le Dr Mohamed Mokhtar M’Balla, a déclaré que le nombre de mauritaniens souffrant d’insuffisances rénales s’élève actuellement à environ 1.200.

Il a ajouté que l’âge des personnes atteintes d’insuffisance rénale va jusqu’à 40 ans, ce qui signifie que l’insuffisance rénale touche des personnes très jeunes, les rendant incapables d’exercer de nombreuses activités.

Ces propos ont été tenus lors d’une interview accordée à Sahara 24, commentant la première opération de transplantation rénale, réalisée en Mauritanie sous la supervision d’une équipe médicale mauritano-algérienne, la semaine dernière.

Il a rappelé que la loi mauritanienne n’autorise les greffes de rein qu’à partir de donneurs vivants, notant que la greffe de rein n’est pas compliquée mais nécessite des mesures et des précautions avant de la réaliser, pour la sécurité du donneur et du malade objet de la greffe.

Dimanche, l’équipe à l’origine de l’opération a tenu une conférence de presse pour faire le point sur la réalité des insuffisants rénaux en Mauritanie.

Le Dr Abdellatif Sidi Ali, président du Conseil national du don, de la transplantation et de la greffe d’organes et de tissus, a déclaré que le diabète et l’hypertension artérielle sont les principales causes de cette maladie.

Bien que disponibles dans tous les hôpitaux du pays, les appareils de dialyse ne constituent pas la meilleure solution pour les patients souffrant d’insuffisance rénale, pour lesquels la greffe est la meilleure solution.

Il a ajouté que le projet mauritanien de la domiciliation des greffes rénales est en voie en coopération avec la République d’Algérie, pionnière dans ce domaine dans la région, entreprenant des greffes depuis 1986.