24-09-2024 18:23 - [EN IMAGES] Nouakchott, des parlementaires et élus locaux des pays du littoral ouest-africain se réunissent
EN BREF | #Cridem – Les parlementaires et élus locaux pour la protection de l’environnement des pays du littoral ouest-africain se réunissent à Nouakchott (24-25 septembre).
Le président du Parlement mauritanien, Mohamed Bamba Ould Meguett, a présidé cette rencontre, ce mardi matin, au Palais de Congrès, organisée à l’occasion de l’Assemblée Générale de l’Alliance des parlementaires et élus locaux pour la protection de l’environnement des pays du littoral ouest-africain (APPEL)..
Le président du Parlement mauritanien a réaffirmé dans son discours l’engagement de la Mauritanie à préserver les écosystèmes, en particulier ceux liés à l’environnement marin et côtier.
« Nos espoirs reposent sur l’Assemblée Générale actuelle de l’Alliance des parlementaires et élus locaux pour la protection de l’environnement des pays du littoral ouest-africain (APPEL). Il s’agit ici de faire de la rencontre de Nouakchott un tournant décisif pour créer une dynamique nouvelle, à la hauteur de nos aspirations », a indiqué le président du Parlement mauritanien.
Dans son discours, il a exprimé son appréciation par rapport à l’appui qu’apportent le PRCM, la Banque Mondiale, l’UEMOA, à l’Alliance des parlementaires et élus locaux pour la protection de l’environnement des pays du littoral ouest-africain (APPEL), dans ses efforts visant à protéger l’environnement dans la sous-région.
- Donner un souffle nouveau-
C’est le plaidoyer fait dans son discours par Ibrahima Baba Sall, président de l’Alliance des parlementaires et élus locaux pour la protection de l’environnement des pays du littoral ouest-africain (APPEL).
« Aujourd’hui, nous devons procéder au renouvellement des instances de gouvernance de l'APPEL pour lui donner un souffle nouveau et renforcer sa capacité à plaider la bonne cause de nos pays auprès des décideurs. A son actif, nous noterons l’élaboration et la mise en œuvre d’un plan d’actions ambitieux qui nous a valu beaucoup de satisfaction », a-t-il évoqué.
« C’est donc une opportunité pour nous parlementaires d’être des acteurs clés dans la mise en œuvre de politiques environnementales et dans la sensibilisation de nos populations aux défis côtiers. Ces principaux défis environnementaux de la région ont pour nom : la montée du niveau de la mer, l'érosion côtière, la surpêche, et les risques liés à l'exploitation des ressources pétrolières et gazières, », a rappelé M. SALL.
« Pour y faire face, nous devons encourager la collaboration entre les parlementaires, les élus locaux, et les partenaires techniques pour apporter des solutions durables à ces problèmes. Pour ce faire, il importe également de mettre l'accent sur l'éducation et l'information des communautés locales sur la protection des écosystèmes marins. »
« C’est la raison pour laquelle, il faut accorder beaucoup d’importance à la feuille de route qui sera établie lors de l’Assemblée Générale pour prioriser les actions à entreprendre dans la protection du littoral ouest-africain. »
« Nous appelons aussi à une collaboration plus étroite entre les pays membres de l'APPEL, ainsi que les États non-membres (Togo, Bénin, Côte d'Ivoire, etc.), pour renforcer l’impact des initiatives régionales, comme le programme WACA. »
M. SALL a plaidé pour un soutien financier et technique continu des partenaires, notamment la Banque Mondiale, l’UEMOA et le PRCM, pour permettre à l'APPEL de mener à bien ses missions.
-Le plaidoyer du directeur exécutif du PRCM-
Pour sa part, Ahmed Senhoury, Directeur exécutif du Partenariat Régional pour la Conservation de la zone côtière et Marine (PRCM), a invité les parlementaires « à influencer l’élaboration des instruments législatifs en faveur de la gestion intégrée du littoral et à inciter à la mise en œuvre d’outils et de mécanismes concertés pour son opérationnalisation ».
« Je saisis ma présence avec vous pour faire un plaidoyer portant sur des points ayant un intérêt commun pour l’ensemble des pays du littoral ouest africain :
1. Nous mobiliser tous pour que nos pays signent, ratifient et mettent en œuvre le nouveau traité international pour la protection de la haute mer et de la biodiversité marine (BBNJ)
2. Œuvrer pour la création d’une institution régionale intergouvernementale ouest africaine de coordination des efforts de nos pays dans le domaine de la gestion des zones marines et côtières et pour le renforcement de la résilience de nos littoraux face aux changements climatiques. »
Le directeur exécutif du PRCM a également plaidé dans le sens du renforcement des cadres juridiques pour améliorer la gestion des ressources naturelles et promouvoir une utilisation durable des zones marines et côtières.
« L'avenir de nos écosystèmes dépend de notre capacité à collaborer, à innover et à agir rapidement », a-t-il souligné.
PAR LA RÉDACTION DE
CRIDEM
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