Taqadoumy - Mohamed Zemrani, président de l’Association marocaine des exportateurs de divers produits vers l’Afrique et l’étranger, a déclaré que les exportateurs marocains sont sur le point de perdre le marché mauritanien ainsi que de nombreux marchés africains.

Zemrani a ajouté que cela est dû aux « décisions des autorités marocaines concernées par les exportations qui imposent des frais et des mesures sans impliquer les professionnels exportateurs marocains ; ce qui a créé de grandes difficultés, notamment en Afrique, où la perte de marchés et de clients est en augmentation. »

Il a souligné que « la plus grande erreur a commencé avec l’interdiction de la pastèque dans le sud-est, ce qui a déplacé des agriculteurs marocains vers la Mauritanie, et aujourd’hui, ils ont contribué à construire une chaîne solide de légumes et de fruits ».

« Certains agriculteurs marocains ont conditionné l’acceptation de la demande mauritanienne de la culture de légumes et pas seulement de pastèques à l’imposition de « droits de douane sur leurs homologues marocains pour renforcer la production ».

Zamrani a déploré la volonté de la Mauritanie d’atteindre l’autosuffisance, insistant sur le fait que « tout cela est le résultat de décisions malheureuses des autorités marocaines », selon ses termes.

Plusieurs hommes d’affaires mauritaniens ont annoncé que le pays est proche d’atteindre l’autosuffisance en légumes d’ici 2026 et de se tourner vers l’exportation de l’excédent, ce qui a soulevé des questions sur l’avenir des exportations marocaines de tels produits, qui dépendent principalement du voisin du sud ainsi que du reste de l’espace ouest-africain.