Sahara Médias -- Le mouvement de défense des droits de l’homme « Kevana » a dénoncé lundi l’emprisonnement du journaliste Mohamed Echinguitti, membre de son comité des médias, dans le cadre d’une plainte déposée par l’ambassadeur mauritanien en Syrie, Mohamed Mahmoud Ould Al-Mujtaba.

La déclaration demandait la libération immédiate du journaliste Al-Shanqiti, qui avait accusé l’ambassadeur dans une affaire de fraude, signalée par un homme d’affaires saoudien et diffusée par des activistes sur les médias sociaux.

Dans une déclaration publiée aujourd’hui, considère le mouvement considère qu’il a été fait recours au système judiciaire pour emprisonner leur responsable. Le mouvement a rejeté catégoriquement l’utilisation du système judiciaire comme arme politique ou méthode de vengeance contre les journalistes et les défenseurs des droits ».

La déclaration rend les autorités « pleinement responsables de la sécurité du journaliste » et souligne « le droit du journaliste à traiter des questions publiques et à protéger la confidentialité de ses sources d’information, comme le garantit la loi sur la presse ».

Le mouvement a appelé la communauté internationale, les organisations de défense des droits de l’homme et les syndicats internationaux de journalistes à faire pression de toute urgence pour mettre fin à ces graves violations, selon la déclaration.