28-04-2025 15:02 - La pègre urbaine sème la terreur à Nouakchott

Le Rénovateur Quotidien - Nouakchott est en alerte maximum. Ces derniers jours, la ville est le théâtre de scènes de violence sans répit où des bandes d’agresseurs impitoyables sévissent partout, de jour comme de nuit.
La pègre urbaine frappe dans tous les sens et en toute impunité. A chaque coin de rue, des silhouettes surgissent pour s’en prendre à leurs victimes désarmées qu’ils dépouillent et abattent sauvagement. Avec les mêmes modes opératoires: à l’arme blanche ou à coup de gourdins mortels. Malheur à celui qui les croisent dans des lieux isolés.
Ces monstres écumant l’instinct de violence portent des noms redoutables dans les quartiers où ils opèrent. A chaque quartier ses « héros » et ses théâtres de violence. « Sans pitié », « s’en fiche », « Hindou » « Chaaraa Djenkaat » etc… évoquent l’abominable autel de meurtres et de viols.
Le phénomène s’intensifie au point de s’étendre à des lieux censés être protégés, comme les établissements scolaires, les centres de santé et autres lieux publics.
Un fait divers récent particulièrement choquant a ému l’opinion publique : une adolescente a été violemment agressée à l’arme blanche à l’extérieur de l’école « l’éclosion » située à la cité plage à la suite de son renvoi par l’administration scolaire selon une source parentale.
Ce drame met en lumière l’urgence de renforcer la sécurité autour des établissements scolaires et dans les quartiers résidentiels et populaires. Tous les jours, ce sont les mêmes scènes d’horreur qui plongent la ville dans la peur. Les appels dans les réseaux sociaux se multiplient pour
demander de rétablir l’ordre et assurer la protection des citoyens. Sans sécurité la vie des citoyens ne tient qu’à mince fil.
Les images diffusées par les lanceurs d’alerte sur les opérations d’expulsion des migrants viennent rappeler que la protection des citoyens contre les bandes de criminels ne semble pas être une urgence pour les autorités sécuritaires.
Les pick-up de la garde nationale et de la police stationnés dans des points stratégiques loin de dissuader les malfras, se réduisent au final à une veillée de patrouilles nocturnes inertes.