20-05-2025 01:56 - Pèlerins mauritaniens à Djeddah : colère après le contrôle au chien policier

Pèlerins mauritaniens à Djeddah : colère après le contrôle au chien policier

SHEMS MAARIF - Le deuxième contingent de pèlerins mauritaniens est arrivé dimanche en Arabie Saoudite dans le cadre de la campagne du Hajj 2025. Mais l’accueil de ces fidèles a été marqué par une vive polémique, après la diffusion d’une vidéo virale montrant un diplomate mauritanien dénonçant les conditions de contrôle à leur arrivée.

Mohamed Ould Sidi Mohamed, en poste au consulat de Mauritanie à Djeddah, y exprime son indignation après le recours à un chien policier pour inspecter les pèlerins et leurs bagages à l’entrée du terminal. La scène, filmée à l’aéroport, montre un agent de sécurité saoudien tenant un chien de détection positionné sur le trajet des pèlerins. Aucun incident n’a été signalé, mais le diplomate se dit profondément choqué.

« Cela fait trente ans que je travaille au consulat et que j’accompagne nos pèlerins. Je n’ai jamais vu un tel traitement », déclare-t-il dans la vidéo.

Ould Sidi Mohamed tempère néanmoins en soulignant que cette procédure ne viserait pas spécifiquement les Mauritaniens, mais résulterait d’un durcissement des mesures sécuritaires lié au comportement jugé indiscipliné de certains pèlerins lors des précédentes campagnes.

Cet épisode intervient alors que la Mauritanie traverse une période délicate sur le plan de la sécurité, marquée récemment par le démantèlement d’un important réseau de trafic de drogue. Une affaire qui risque, selon certains observateurs, de nuire à l’image du pays à l’étranger, notamment dans des contextes aussi sensibles que le Hajj.

La vidéo a déclenché un flot de réactions sur les réseaux sociaux.





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Commentaires (4)

  • Dangerous (H) 20/05/2025 02:38 X

    La question primordiale que les Mauritaniens devraient se poser concerne la nature exceptionnelle de ce traitement. Depuis trois décennies, affirme-t-il, un tel accueil réservé aux pèlerins mauritaniens est sans précédent. Cependant, depuis l'accession à l'indépendance de la Mauritanie, nous n'avons jamais constaté un tel transit ou une telle consommation de stupéfiants en terre d'Islam, et ce malgré une population restreinte dirigée par un groupe limité d'individus et une tendance politique dominante. À l'heure actuelle, nul ne peut désigner avec certitude les protagonistes de cette affaire de stupéfiants. Nos dirigeants sont conscients que leur crédibilité sera compromise dans le monde arabe et africain, et qu'ils ne pourront plus prétendre à certaines garanties face à une communauté internationale plus avisée.

  • Dangerous (H) 20/05/2025 02:38 X

    Dans une vidéo réalisée par un confrère mauritanien expatrié, celui-ci a décrit avec précision les méthodes d'un chef religieux qui exploitait les appels à la prière et son activité de trafiquant. Selon ses dires, ce dernier séquestrait les employés chargés de trafiquer les produits pendant leurs heures de travail. Son unique préoccupation était l'appel à la prière dans la mosquée située à proximité de sa demeure. Ces pratiques, typiquement mauritaniennes, illustrent leur propension à tout faire pour s'enrichir, allant jusqu'à commercialiser des médicaments nocifs auprès d'une population vulnérable sur le plan sanitaire.

  • Dangerous (H) 20/05/2025 02:38 X

    Aujourd'hui, l'origine exacte de ce trafic de drogue reste floue. Nos dirigeants doivent prendre conscience que leur crédibilité est en jeu, tant dans le monde arabe qu'africain. Ils risquent de perdre le respect et la confiance nécessaires pour maintenir certaines alliances stratégiques avec d'autres nations plus vigilantes. Cette situation appelle à une réflexion profonde sur notre gouvernance et notre place sur la scène internationale. Il est temps d'agir avec transparence et détermination pour restaurer l'image et l'intégrité de la Mauritanie.

  • Dangerous (H) 20/05/2025 02:38 X

    Il convient de désigner les véritables responsables et de les exposer au grand jour. Seuls les individus influents et fortunés orchestrent cette œuvre funeste dans l'ombre, soutenus par une protection susceptible de nuire aux dirigeants et aux figures religieuses. Ces derniers se targuent de notre inclination sincère envers l'Islam et la charia, laquelle devrait pourtant les condamner sans exception.