Faux et c'est faux monsieur le chargé de l'information sur ordre de votre ministron de l'intérieur, c'est et archi faux. Les étrangers ont été traités de façon profondément indigne, bien pire que du bétail - et d'ailleurs le bétail reçoit souvent plus de considération que ces personnes n'en ont reçu. Ces forces de l'ordre qui occupaient le terrain à la recherche d'étrangers, cette police et cette garde chargées de cette mission peu glorieuse ont commis des actes bien plus graves que de simples arrestations. Les témoignages qui émergent de ces pays sont véritablement glaçants et révèlent une réalité que nous ne pouvons ignorer.

Comment est-il possible qu'une compagnie de la garde puisse se présenter au domicile de personnes étrangères après 22 heures, faisant irruption dans les chambres et fouillant leurs effets personnels à la recherche d'argent et de téléphones portables?

Comment est-il possible que des policiers interceptent des personnes étrangères en pleine journée sur la voie publique, puis exigent 500 MRU par personne pour les relâcher ? Ils comptent précisément le nombre d'individus et encaissent cette somme, faute de quoi tous sont conduits à la brigade sous des accusations infondées.

- Comment une brigade de la sécurité routière peut-elle se permettre d'intercepter des personnes étrangères en pleine activité commerciale, confisquant leurs marchandises et matériel de façon malhonnête et inhumaine? Plus troublant encore, aucun reçu n'est délivré pour les biens saisis, et ces personnes se voient intimider au silence concernant leurs possessions de valeur, sous menace d'amendes substantielles.

Comment peut-on expulser des personnes étrangères de leur domicile en laissant tous leurs biens sans protection et exposés à quiconque passerait par là, particulièrement dans ces quartiers vulnérables où l'insécurité règne et où les criminels agissent souvent sans crainte ni conséquences?

Comment expliquer que monsieur le ministre, dont les propos semblent si contradictoires, présente à la télévision une situation des étrangers sous un jour favorable, dans un cadre audiovisuel soigné, alors qu'en réalité, ces personnes sont privées de toute dignité humaine dès que les caméras s'éteignent ? Est-il acceptable qu'elles se retrouvent à même le sol, sans protection, souvent dans des zones infestées de moustiques qui les affaiblissent rapidement ? Cette situation peut-elle vraiment être considérée comme normale et respectueuse de la dignité humaine ?

Comment nos forces de l'ordre ont-elles pu faire preuve d'un tel manque d'humanité, alors même qu'elles connaissent les enseignements du Coran concernant la maltraitance d'êtres humains innocents? Ces personnes n'ont commis aucun crime, si ce n'est de se retrouver en Mauritanie, simplement de passage. Le ministre de l'Intérieur, lui, ne sourit que lorsqu'un officier lui rapporte comment ils ont maltraité des étrangers. C'est précisément ce moment qui suscite son hilarité et son plaisir, comme si son sang s'échauffait à ces récits. Il en redemande, manifestant sa satisfaction et félicitant l'officier pour son compte-rendu. Pourquoi? Parce que les victimes sont noires, et parmi elles se trouvent souvent des Mauritaniens hassanophones. Mais peu importe - leur couleur de peau les condamne tous au même traitement inhumain.

- Il est profondément regrettable que le ministère se soit transformé en un lieu hostile où des chercheurs errent sous la direction d'un responsable controversé parmi les fidèles du dirigeant en place. Comment peut-on prétendre que le ministère traite correctement les étrangers alors que ceux-ci sont expulsés sans même pouvoir récupérer leurs pièces d'identité? Leurs affaires sont systématiquement fouillées, leur argent confisqué, et ils subissent violences physiques et verbales.

Dans les commissariats, on observe des scènes troublantes où des commissaires manifestent une satisfaction déplacée en félicitant leurs agents d'avoir amené ce qu'ils appellent de façon déshumanisante "la bonne viande" à signaler immédiatement au ministre de l'intérieur. Notre système policier manifeste des comportements inacceptables, impliquant diverses personnes en position d'autorité et certains qui suivent aveuglément les ordres par conditionnement. Cette situation déplorable au sein du ministère, dirigé par une personne aux méthodes contestables et des forces de l'ordre encore plus impitoyables en contact direct avec les migrants, ne peut durer éternellement. La justice divine finira par s'exercer, et ce jour approche.

Ce ministère, qui devrait être le rempart des citoyens et des migrants, s’est mué en une machine de mort. Il n’est plus qu’un cimetière bureaucratique où l’humanité s’éteint, un appareil d’oppression au service de la terreur. Et à sa tête, un ministre au visage creusé par la décrépitude, incarnation vivante de la corruption morale et du pouvoir pourri jusqu’à l’os. Il s’accroche à ses privilèges comme un noyé à sa planche, niant l’évidence de son déclin, tandis que sous son règne les commissariats se transforment en abattoirs. On y torture, on y brise, on y assassine, méthodiquement, dans l’ombre, avec la froideur d’une machine à tuer. Ces lieux qui devraient incarner la loi et la protection sont devenus des guillotines modernes. Mais qu’il se souvienne : nul n’échappe éternellement à la justice. Les crimes s’empilent, les preuves s’accumulent, les victimes se comptent par centaines. Et le jour viendra où lui et ses complices seront arrachés à leur impunité pour comparaître devant les tribunaux internationaux. L’Histoire est implacable avec les bourreaux : elle les nomme, elle les expose, et elle les condamne. Ce ministre, qui croit régner, n’est déjà plus qu’un cadavre politique en sursis.

Ce ministre ne mérite en rien le siège fragile auquel il s’accroche avec désespoir. Son mandat est aussi éphémère que sa gloire, et bientôt la mort le réduira au silence éternel. Dans sa tombe, il ne pourra ni nier ses crimes ni effacer le sang versé des innocents qu’il a réprimés, des pauvres désarmés dont le seul “délit” était de vivre par la grâce d’Allah. Avec un cynisme éhonté, il ose démentir une réalité que le monde entier constate. Il ignore, ou feint d’ignorer, que chaque ambassade et chaque consulat témoignent, rapport après rapport, de l’humiliation subie par leurs ressortissants en Mauritanie. Dans les rues, la scène est devenue banale : des policiers brutalisent, extorquent et humilient des citoyens sans défense, sous le regard indifférent d’un État complice. Si ces pays plus civilisés, plus justes, ne rendent pas la pareille en appliquant la loi du talion, ce n’est que par retenue, non par ignorance. Mais qu’il sache : le masque du mensonge finit toujours par tomber, et aucun tyran ne se dérobe au tribunal de l’Histoire ni au jugement du Tout-Puissant.