09-10-2025 07:02 - Mauritanie : le nouveau chef d’Etat major de la garde nationale, nouvel homme fort de Ould Ghazouani

Mauritanie : le nouveau chef d’Etat major de la garde nationale, nouvel homme fort de Ould Ghazouani

Kassataya -- La nomination cette semaine du général de division Brahim Vall Cheibany Cheikh Ahmed comme chef d’état-major de la Garde nationale, s’inscrit dans une logique politique de Ould Ghazouani de faire le ménage au sein des forces de sécurité et sans doute de préparer à sa succession en 2029.

C’est du moins le sentiment des observateurs qui pointent le nouveau chef d’Etat major de la garde nationale comme le nouvel homme fort du président mauritanien. Très proche issu du cabinet de la présidence, le général de division a déjà dirigé le collège de défense du G5 Sahel.

Une expérience importante dans un contexte trouble au Sahel en particulier avec le Mali. La nomination de Brahim Vall revêt donc une signification institutionnelle, politique et stratégique.
Elle fait suite à la nomination de son prédécesseur, le général Mohamed Ould Lehraïtani, à la tête de la Sûreté nationale, illustrant une redistribution des responsabilités au sein des appareils sécuritaires.

Dans un contexte de dernier mandat de Ould Ghazouani, cette nomination peut être interprétée comme un ajustement stratégique en vue d’échéances électorales et de réformes sécuritaires. Brahim figure parmi les chefs de sécurité pour l’alternance militaire en 2029.

Cherif Kane



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Commentaires (1)

  • Hartani nouveau (H) 09/10/2025 09:16 X

    Monsieur Kane, je m'interroge sur la succession du président Ghazouani au sein des forces de sécurité. À mon avis, tant Ghazouani qu'Aziz comprennent parfaitement qu'aucun homme n'est véritablement capable de maintenir ou redresser l'héritage actuel. Ces officiers militaires semblent davantage accoutumés au confort - climatisation, véhicules luxueux et compagnie féminine - qu'à l'esprit de sacrifice nécessaire. Pour un leader visionnaire qui savait reconnaître des hommes de rang dévoués à leur nation, la situation est préoccupante. Personne dans cette armée ne semble avoir l'étoffe pour succéder à Ghazouani. Nous risquons l'impasse le moment venu, avec un pays potentiellement gouverné par des inconnus et étrangers qui malmèneront nos entrepreneurs et politiciens, lesquels fuiront probablement par crainte pour leur vie. Nos nouveaux dirigeants ne reconnaîssent que leurs propres intérêts. La corruption ronge l'homme de l'intérieur, tandis que l'apparence extérieure vieillit inexorablement, sans bénéfice pour la nation. Les hommes porteurs d'espoir pour notre pays ont disparu ou n'existent plus. Seuls prévalent désormais le tribalisme, le népotisme sans vision d'avenir, la discrimination raciale et l'enrichissement personnel - véritables principes directeurs de notre gouvernance actuelle.