27-06-2007 12:10 - CAPEC Sebkha : Mascarade
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L’Assemblée générale de la caisse populaire d’épargne et de crédit du département de Sebkha, qui s’est tenue le dimanche dernier (24 juin) à la nouvelle maison des jeunes, a été une véritable mascarade, selon certains de ses membres.
Après l’éviction du bureau sortant de manière démocratique, le représentant du PROCAPEC, qui avait le statut d’observateur, a décidé d’annuler le vote des adhérents qui ont mis en place un nouveau bureau, au motif que le quorum requis n’a pas été atteint.
Mamadou Kassougué a décidé de surseoir l’AG. Cette mesure qui, pour beaucoup d’adhérents, voile des intentions inavouées, soulève un tollé général en leur sein. Se situant dans un département fortement habité par des négro-mauritaniens, cette CAPEC regroupe en majorité cette frange. Ce qui ne plairait guère à la tutelle qui ne souhaiterait pas la prise en main de cette structure par cette communauté, notent les adhérents mécontents.
Cette AG s’inscrivait dans le cadre d’un processus global d’auto gestion et de prise en main de cette structure par ses adhérents. Ce qui devait passer par un renouvellement des instances après dix ans d’existence. Pour la première fois dans l’existence de cette CAPEC, les adhérents ont répondu massivement. On avait enregistré la présence de 170 hommes, 88 femmes et 33 coopératives, un record au moment où le nombre d’adhérents varie de 4.500 à 4.600.Après l’éviction du bureau sortant de manière démocratique, le représentant du PROCAPEC, qui avait le statut d’observateur, a décidé d’annuler le vote des adhérents qui ont mis en place un nouveau bureau, au motif que le quorum requis n’a pas été atteint.
Mamadou Kassougué a décidé de surseoir l’AG. Cette mesure qui, pour beaucoup d’adhérents, voile des intentions inavouées, soulève un tollé général en leur sein. Se situant dans un département fortement habité par des négro-mauritaniens, cette CAPEC regroupe en majorité cette frange. Ce qui ne plairait guère à la tutelle qui ne souhaiterait pas la prise en main de cette structure par cette communauté, notent les adhérents mécontents.
L’élection des nouvelles structures s’est déroulée sans heurts jusqu’à l’ingérence de la tutelle. Auparavant, les adhérents avaient initié, dans le cadre d’un consensus, deux propositions visant à mettre en place une commission de désignation. Cette commission regroupait cinq membres du bureau sortant et cinq autres issus des partisans du changement.
Si le bureau sortant était en faveur du maintien du statu quo, les adhérents, dans leur écrasante majorité, plaidaient pour un rajeunissement des instances. La liste du bureau sortant sera désapprouvée au profit de celle du changement qui recueillit la majorité des voix. Alors qu’on s’acheminait vers l’installation du nouveau bureau, on s’agite dans les couloirs. En mauvais sportifs, les membres du bureau sortant saisissent le représentant des PROCAPEC.
À la surprise générale, celui-ci refuse d’entériner les résultats. Il sera vivement pris à partie par les adhérents qui entendent fermer leurs comptes, si leur choix n’est pas entériné. Ce projet social de lutte contre la pauvreté risque de voler en éclats en raison de considérations subjectives. La CAPEC de Sebkha est réputée être l’une des meilleures de la capitale en raison de la qualité de son service et de l’intérêt particulier qu’elle suscite au sein de ses adhérents.
À la fin de l’exercice 2006, le bénéfice était de 260 millions d’UM. À son démarrage, en 1998, on notait la présence de 206 adhérents avec seulement 887.000 UM dans les comptes. Les prêts ont atteint 88 millions d’UM. La bonne santé financière de cette CAPEC aiguise de nombreux appétits.
Si le bureau sortant était en faveur du maintien du statu quo, les adhérents, dans leur écrasante majorité, plaidaient pour un rajeunissement des instances. La liste du bureau sortant sera désapprouvée au profit de celle du changement qui recueillit la majorité des voix. Alors qu’on s’acheminait vers l’installation du nouveau bureau, on s’agite dans les couloirs. En mauvais sportifs, les membres du bureau sortant saisissent le représentant des PROCAPEC.
À la surprise générale, celui-ci refuse d’entériner les résultats. Il sera vivement pris à partie par les adhérents qui entendent fermer leurs comptes, si leur choix n’est pas entériné. Ce projet social de lutte contre la pauvreté risque de voler en éclats en raison de considérations subjectives. La CAPEC de Sebkha est réputée être l’une des meilleures de la capitale en raison de la qualité de son service et de l’intérêt particulier qu’elle suscite au sein de ses adhérents.
À la fin de l’exercice 2006, le bénéfice était de 260 millions d’UM. À son démarrage, en 1998, on notait la présence de 206 adhérents avec seulement 887.000 UM dans les comptes. Les prêts ont atteint 88 millions d’UM. La bonne santé financière de cette CAPEC aiguise de nombreux appétits.
Thiam Mamadou
fountank89mr@yahoo.fr
LE CALAME N°597 du 27 juin 2007
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LE CALAME N°597 du 27 juin 2007
