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L’institut français de Mauritanie accueille ce jeudi 22 mars un grand acteur et metteur en scène français, Charles Gonzalès dans un spectacle dénommé « la voie de sable » inspiré des textes d’auteurs français et mauritaniens. Habib Ould Mahfoud,Beyrouk, Mamadou Lamine Kane, Ousmane Moussa Diagana, Césaire, Rousseau… cerise sur la gâteau, il y aura une prestation avec la diva des sables, Malouma Mint Meidah. L’artiste mauritanienne va chanter pendant que son homologue français interprète les paroles du poète espagnol Federico Garcia Lorca. Dans un entretien qu’il nous a accordé, Charles Gonzalès s’est dit très heureux d’entrer dans le continent africain par la porte de la Mauritanie, pays avec lequel il a trouvé des similitudes sur le plan culturel avec ses lointaines origines andalouses. Il est particulièrement enthousiasmé par la qualité mais surtout la diversité culturelle de ce pays dont il a eu d’abord la perception à travers ses auteurs avant de venir constater la réalité sur place.
Elle s’appelle Lalla Kaber, une jeune réalisatrice mauritanienne qui a osé enfreindre les tabous sur l’introduction des femmes dans le monde du cinéma. Ce courage lui vaudrait aujourd’hui des menaces de mort de la part d’une partie rétrograde de la société mauritanienne. Un archaïsme qui lui inspirera son film "Le sentiment des autres" présenté au Festival du court métrage africain dont les lumières se sont éteintes mardi dernier au Caire. Lalla Kaber qui s’est confiée à un journal egyptien, en marge du festival, s’est dite honorée d’être la première femme réalisatrice dans l’histoire du cinéma mauritanien, alors qu’elle n’a pas encore dépassé l’âge de 26 ans. Lalla Kaber a été comédienne avant d’être réalisatrice. Elle a figuré dans six courts métrages et participé à des pièces de théâtre, une production muette à l’intention des sourds-muets avec qui elle travaille beaucoup comme interprète.
Les activités de la deuxième édition du festival national du théâtre scolaire ont pris fin samedi soir dans la salle des expositions du centre de formation des cadres de la jeunesse et des sports à Nouakchott. La cérémonie de clôture supervisée par le conseiller culturel de la ministre de la culture, de la jeunesse et des sports, M. Mohamedou Ould Hdhana a été marquée par une distribution de prix aux 5 premiers lauréats de cette manifestation. Le jury des manifestations organisées dans le cadre de cette deuxième édition, présidé par le président du syndicat des journalistes mauritaniens, M. El Houssein ould Meddou, a attribué la première médaille au lycée de Nouadhibou.
La deuxième édition du Festival National du Théâtre Scolaire s’est ouvert, lundi, à l’après-midi, à Nouakchott, à l’ancienne maison des jeunes. Organisé par l’Association Mauritanienne de Théâtre, le Festival National de Théâtre Scolaire de l’édition 2012 est appuyé par la Fondation Arabe du Théâtre et le Ministère de la Culture, de la Jeunesse et des Sports. Du 20 au 25 février, la deuxième édition du Festival National du Théâtre Scolaire réunira 10 lycées de Nouakchott, de Brakna (Boghé) et de Dakhlet Nouadhibou, 150 participants. Au total, 10 spectacles seront présentés par les élèves. A l’issue de cette compétition, cinq prix seront décernés. Il s’agit du Prix du meilleur comédien, Prix de la meilleure comédienne, Prix du meilleur spectacle, Prix du meilleur texte et Prix de la meilleure mise en scène.