25-09-2013 10:38 - Quand Biram Ould Dah son l’INAD-MC défendaient les acquis démocratiques de Ould Taya
M. Biram Ould Dah ould Abeid, je vois que vous ne résistez pas à la tentation de « tuer le père » pour exister. Malgré les initiatives de bonne volonté, malgré la mansuétude dont Messaoud fait preuve à votre égard, vous n’arrêtez pas de vous en prendre à lui chaque fois que vous avez l’occasion de cracher votre venin dans un micro.
Mais vous poursuivez un fantôme. Si vous avez le courage de vous prononcer aujourd’hui c’est parce que des gens comme Messaoud Ould Boulkheir ont sacrifié leur vie pour que des gens comme vous puissiez être libres. Vous pouvez remuer ciel et terre mais vous n’atteindrez pas Messaoud Ould Boulkheir à la cheville.
A vous entendre, personne n’a rien fait avant vous. C’est comme si la lutte pour la libération des hratines n’a commencé que depuis que Biram s’est réveillé en 2008 !
Depuis que vous avez fait irruption sur la scène médiatique en Mauritanie, vous vous êtes spécialisés dans la surenchère, l’entourloupe, l’amalgame et la théâtralisation outrancière. Mais votre zèle n’a pour seul objectif que de cacher votre compagnonnage coupable avec le régime le plus sanguinaire que la Mauritanie ait jamais connu. Malgré vos dénégations, je vais vous rafraîchir la mémoire.
Contrairement à ce que pensent beaucoup de Mauritaniens qui ne vous connaissent que depuis 2008, IRA n’est pas votre première Initiative. Sous le dictateur Ould Taya, vous étiez à la tête d’une organisation obscure dénommée Initiative pour la Défense des Acquis Démocratiques – Mouvement Citoyen (IDAD-MC).
Après la seconde tentative de prise du pouvoir par les Cavaliers du Changement, vous avez publié un communiqué dans lequel vous écriviez, je cite (y compris avec les fautes)
« Il est maintenant claire, qu’une frange de notre élite politique et militaire privilégiée sur les plans social, matériel, politique et militaire, a tendance à s’inscrire en faux, et par la violence aveugle et destructrice, au grand projet de modernisation sociale, politique et économique conduit par le Président de la République Maawiya Ould Sid’Ahmed Taya » fin de citation.
Ce communiqué, vous le savez et les archives existent, vous l’avez publié le 15 aout 2004. Dans la foulée, vous aviez fait une déclaration à la télévision mauritanienne toujours pour apporter votre soutien « à son excellence Maawiya Ould Sid’Ahmed Taya, père de la démocratie mauritanienne, grand bâtisseur… »
Et ceux qui vous connaissent et qui connaissent vos pérégrinations savent qu’avant de poser votre baluchon sur la juste lutte des hratines contre l’esclavage, vous aviez essayé de tirer du système tout ce que vous pouviez lui soutirer.
Vous avez suivi Zein Ould Zeidane pendant sa campagne et vous avez fait des mains et des pieds pour aller à la Commission Nationale des Droits de l’Homme. En réalité vous ne vous êtes radicalisé que quand vous avez échoué à obtenir le poste que vous convoitiez.
Biram, vous êtes un danger pour les militants sincères parce que vous ne vivez que de l’imposture, du mensonge, de la brutalité, de la menace, de l’invective. Les journalistes, les opposants, les militants des droits de l’homme qui mangeaient la poussière quand vous fricotiez avec Ould Taya sont tous aujourd’hui vos cibles préférées.
Comment voulez-vous que les personnes conscientes et qui tiennent à la liberté n’aient pas peur de vous? Vous présentez tous les signes d’un futur tyran si jamais (mais Allah sait ce qu’Il fait) il vous arrivait d’avoir un minimum de pouvoir.
Expliquez-nous un peu comment vous gérez IRA, comment vous tyrannisez ses militants, comment vous vous comportez avec certains d’entre eux comme un esclavagiste ayant droit de vie et de mort. Mais des gugus comme vous, on en a vu beaucoup.
Ils ont cru que la cause des hratines était un fleuve dans lequel chacun pouvait venir se servir et partir. Ils se sont servis au lieu de servir la cause. Tôt ou tard vous serez démasqués. Les illuminés qui vous suivent aujourd’hui n’ont pas encore compris quel personnage vous étiez. Quand ils comprendront on verra la suite.