24-06-2020 16:33 - Pandémie Covid-19 Mauritanie : le 23 juin 2019, une page sombre de la démocratie

Pandémie Covid-19 Mauritanie : le 23 juin 2019, une page sombre de la démocratie

Kassataya - Le 23 juin 2019 marque dans l’histoire de la démocratie le premier coup d’Etat électoral par un président sortant non candidat. Une capitale assiégée par les blindés militaires qui dicteront par la suite la victoire autoproclamée du candidat Ould Ghazouani.

C’est un premier anniversaire triste pour les observateurs et pour l’opposition à un doigt de marquer l’histoire. Les mauritaniennes se souviennent encore de ce 23 juin 2019. Nouakchott vient d’être assiégée par les blindés de l’armée au moment où les candidats présidentiels étaient rivés sur le dépouillement des bulletins de vote du premier tour.

La capitale en état de siège et les Nouakchottois venaient de comprendre que le président sortant Ould Aziz avait décidé le forcing pour mieux manœuvrer en faveur de son dauphin en mauvaise posture dans plusieurs régions notamment dans la vallée et les deux Hodhs.

La suite les observateurs ont assisté à un triste spectacle d’organisation de la tricherie politique. Ould Ghazouani s’autoproclame président élu avant même la publication des résultats par la CENI. Les états-majors des candidats de la coalition Vivre Ensemble et de l’IRA sont saccagés. Les jeunes des quartiers populaires descendent dans la rue.

Les arrestations se multiplient au sein de la CVE avec l’arrestation du président des FPC Samba Thiam ainsi que des journalistes indépendants. Pour les observateurs c’est un premier anniversaire d’un coup d’état électoral. Le 23 juin 2019 marque une page sombre de la démocratie en Mauritanie.

Cherif Kane



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Commentaires (4)

  • ELHAGHIGHA (H) 24/06/2020 19:32 X

    Vous êtes très naïfs,C’etait Sidi Mohamed Ould Boussalef qui était en tête et le régime à l’époque avait préféré Biram pour les raisons qu’il connaissait.

  • ahznar (H) 24/06/2020 18:04 X

    La seule leçon a tiré :toutes elections présidentielles resteront le recto verso de celle de 2019. Il est clair que ce nouveau président qui a accepté gratuitement et indignement cette victoire ne va pas se faire déboulonner par ''des élections libres et transparentes''. IL y a lieu de reconnaître ici la faiblesse et la médiocre stratégie de Birame. Il a perdu 2 fois. D'abord par la force et ensuite par des fausses promesses.

  • mdmdlemine (H) 24/06/2020 17:00 X

    j'aurai préferé dire que Ghazouani n'a pas gagné dignement ces élections présidnetielles d'ailleurs tolerées son principal challenger Biram qui a préféré sacrifié son droit de ballotage pour favoriser l'apaisement tout en sachant que c’est lui le futur président de la République en 2024 Quoique dise Cherif ce présumé coup d'Etat électoral n'est aussi mauvais car il a chassé son auteur et décrédibilisé son cerveau aujourd’hui"hui traqué par la commission d’enquête parlementaire, comme il a débarrassé le pays de la crispation politique qu'il y a beaucoup de choses à faire Je partage avec Cherfi une part de son raisonnement, qu'est ce deuxième tour à la présidentielle de juin 2019 qui n'a pas eu lieu mais on ne peut être plus royaliste que le Roi dés lors où BIRAM le seul à pouvoir se mesurer au sérail a accepter pour l’intérêt général capitalisant cette diplomatie politique pour la prochaine décennie

  • hector (H) 24/06/2020 16:37 X

    Mr cherif Kane franchement vous nous pomper l'air. il y'a dans ce cher pays un vouloir vivre ensemble. cessez de mettre l'huile sur le feu.