05-06-2021 11:23 - Vidéo. Mauritanie: les licenciés de Pizzorno réclament toujours leurs droits

Vidéo. Mauritanie: les licenciés de Pizzorno réclament toujours leurs droits

Le360afrique - La rupture du contrat liant la défunte Communauté Urbaine de Nouakchott (CUN) à l’entreprise «Pizzorno» portant sur la gestion de l'assainissement solide, en 2014, après un partenariat de 7 années, a fait des victimes collatérales avec le licenciement de 1226 travailleurs pour "arrêt du service".

Ces ex-employés soutiennent n’avoir pas touché leurs droits estimés à près de 2 milliards d’anciennes ouguiyas, qu’ils continuent à réclamer avec force, suivant différents modes de lutte, à l’image d’un sit-in organisé par certains membres du groupe devant la présidence de la République, en fin de semaine dernière.

Ces anciens travailleurs dénoncent l'attitude de l’entreprise française, accusée «d’avoir failli à son engagement, après avoir été bénéficiaire d’un montant de 2,267 milliards d’anciennes ouguiyas, largement suffisant pour régler leurs droits. Ce qui n’a pas été fait malgré un protocole signé en janvier 2015».

Selon, Ly Amadou, ancien travailleur de Pizzorno, "depuis la résiliation du contrat entre la partie mauritanienne et Pizzorno, on court derrière nos droits. Ainsi, nous avons tapé à toutes les portes, sans succès et écrit beaucoup de lettres, mais n'avons reçu aucune réponse".

Et d'ajouter: "récemment, nous avons saisi l’entreprise d’un courrier pour lui rappeler ses responsabilités".

Une lettre à travers laquelle les travailleurs licenciés expliquent à la société le caractère aberrant de sa position, qui consiste à défendre une thèse suivant laquelle le paiement de leurs droits est conditionné par le règlement du différend avec la partie mauritanienne.

Cette subordination est une violation flagrante des dispositions du Code du Travail (CT) et de la Convention Collective (CC).

Fatou Diop, ex-employée de Pizzorno, affirme avoir "travaillé pendant 7 ans chez Pizzorno, en tant que chef d’équipe". Selon elle, les droits des ex-employés "n’ont jamais été payés depuis le départ de l’entreprise".

Cela fait maintenant 7 ans que "je suis au chômage". Une situation regrettable et aux conséquences sociales lourdes pour la jeune femme.

Par De notre correspondant à Nouakchott
Amadou Seck






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Commentaires (1)

  • Belphegor (H) 05/06/2021 15:21 X

    Le contrat fût annulé unilatéralement par Aziz et sa clique pour octroyer ce juteux marché à des groupes d'intérêts (sans compétence ni expertise avérée,il suffit de voir l'état actuel de la ville pour s'en rendre compte) qui le convoitait depuis longtemps, ça a commencé par des campagnes de dénigrement contre Pizzorno et la CUN (dirigée alors par Ahmed Hamza) par le biais de certains journalistes grassement payés pour cette sale besogne jusqu'à la rupture du contrat sans préavis avec son corollaire de chômeurs dont beaucoup sont décédés sans avoir jamais pu recouvrer leurs droits légitimes.