28-07-2023 09:12 - 4eme anniversaire de l’investiture du président Ghazwani : INSAF va casser la baraque
Le Calame - Depuis quelques jours, on assiste à une certaine fébrilité du côté du parti INSAF, principale formation de la majorité présidentielle. La raison ?
La célébration du 4eme anniversaire de l’investiture du président de la République Mohamed Cheikh Ghazwani, référence dudit parti depuis décembre 2019. Pour marquer ce 4eme anniversaire, le parti n’entend pas faire dans la dentelle, le format sera beaucoup plus dense puisqu’il qu’il s’étalera sur une semaine, avec des activités sociales, économiques et culturelle éclatées, aussi bien au niveau des trois régions de Nouakchott qu’à l’intérieur du pays.
Une grande cérémonie viendra clore les festivités au Palais des Congrès Mourabitoune. Visiblement, INSAF voudrait casser la baraque en mettant, semble-t-il, les petits plats dans les grands.
Pour réussir le pari, le parti an mis en place, une grande commission chargée de piloter le dispositif pour piloter l’ensemble du programme. En somme pour organiser et réussir la manifestation.
Chapeauté par Mme Djinda Ball, 3e vice-présidente du parti, cette commission comprend, entre autres, Bâ Ousmane, membre du bureau exécutif et Dg de MAADEN, Moudir Bouna, Dg de ADU, Mohamed Biha, président du Conseil régional du Tagant, Sid’Ahmed Rais, membre du bureau exécutif, Alioune Issa, Dg Mauripost, Mohamed Salem Vadel, conseiller à la présidence, Hindou Ainina, conseillère politique du première ministre…
Quatre ans à la tête du pays, ça se fête d’autant plus que cet anniversaire intervient au lendemain des élections locales remportées, haut la main par le parti INSAF, avec 107 députés, des centaines de mairies et de tous les conseils régionaux du pays. Mais il s’y ajoute aussi que la célébration de ce 4e anniversaire intervient à une année de la prochaine présidentielle.
Elle est donc l’occasion de faire un bilan de l’action du président de la République et de son gouvernement, mais en même temps d’envisager les perspectives d’avenir, avec éventuellement, un 2e mandat pour l’actuel locataire du palais brun. Même si on n’en parle pas officiellement, au parti et au niveau de l’attelage gouvernemental, cette hypothèse n’est pas à écarter.
La composition du 3e gouvernement du premier ministre Ould Bilal a été d’ailleurs considérée comme étant un gouvernement politique et donc de campagne ; on n’exclut cependant pas quelques réglages ou réajustements d’ici la prochaine présidentielle.