Dans le paysage politique africain, l'hyper-présidentialisme prend une place prépondérante, mettant en péril les fondements de l'État de droit. Comme l'a affirmé justement Barbara Mikulski, "

La démocratie ne se réduit pas au simple droit de vote, mais englobe également le droit de garantir que chaque voix compte et soit entendue." Ainsi, au cœur de ce système, la démocratie est ébranlée, sapant la confiance du peuple envers ses institutions.

Dans ce contexte, le récent report de l'élection présidentielle au Sénégal, décidé par Son Excellence Monsieur Macky Sall, suscite des interrogations quant à la légalité et à la légitimité des décisions politiques. Les électeurs sénégalais, souhaitant participer à un processus électoral juste et transparent, ont exprimé leur voix avec vigueur.

Dans ce climat de tensions préélectorales, l'impartialité des institutions est fondamentale pour maintenir la confiance du peuple envers le système démocratique. Leurs décisions, notamment en matière d'interprétation des lois électorales, impactent directement la crédibilité du processus démocratique.

Par ailleurs, la responsabilité des acteurs politiques dans la préservation de la démocratie est aussi primordiale. Face à ces défis, au-delà du Sénégal, c'est toute l'Afrique qui se trouve à un tournant critique de son histoire politique.

Ce présidentialisme exacerbé menace l'équilibre démocratique et la primauté du droit. Ainsi, pour garantir un avenir juste et équitable, la vigilance citoyenne, l'indépendance des institutions et la responsabilité des acteurs politiques sont essentielles.

Ces tensions au Sénégal mettent en lumière les défis démocratiques en Afrique, soulignant la nécessité d'une révision approfondie du cadre juridique par l'adaptation du droit aux réalités africaines.

Cette transition vers un système juridique africain favoriserait une appropriation locale du droit, renforçant ainsi la légitimité et l'efficacité des institutions démocratiques.