i. Un visiteur assidu de CRIDEM, m’a contacté hier, au sujet de mon second commentaire d’avant-hier, pour me demander les raisons qui me font croire que M. LÔ avait dû se tromper sur le mot « développés ». Je lui ai rétorqué que je préférais éclairer sa lanterne ce matin, pour que les autres visiteurs du site, comprennent mon raisonnement qui est le suivant :

ii. Au second paragraphe, il est mentionné : « …leurs ADVERSAIRES et de la communauté-cible des Tutsis, suivant le même PROTOCOLE que celui suivi par leurs PRÉDÉCESSEURS nazis, quarante ans plus tôt ». Dans ce passage de l’article, l’auteur sous-entend « ADVERSAIRES POLITIQUES », ce qui n’a jamais été le cas. Le différend entre les Hutu et les Tutsi a commencé en 1992, quand les premiers ont diffusé des fake news, sur un probable complot d’assassinat, ourdi par les seconds et leurs acolytes belges et Hutu modérés, contre des personnalités Hutu. La machine était en marche et le massacre des Tutsi à Bugesera, avec la complicité des Français, avait donné le ton. Pour rappel, le Président actuel M. Kagamé, est Tutsi. C’est la mort tragique du président Juvénal Habyarimana (Hutu), de retour d’une mission et dont l’avion a été touché par un missile sol-air, qu’attendaient les Hutu, pour lancer à travers les ondes de leur Radio des mille collines (RTLM), le fameux slogan : « Tuez tous les cafards » (cafards représentant les Tutsi), et débuter leur génocide, ayant été accusés d’être les instigateurs de l’attentat contre le président Habyarimana. C’est dans ce contexte, qu’un mari tuait son épouse Tutsi ; une épouse tuait son mari Tutsi. Les filles, fils, frères et sœurs issus de ces brassages, n’ont pas échappé aux massacres. Au jour d’aujourd’hui, les auteurs du tir de missile, n’ont jamais été désignés officiellement. Le secret reste entier. L’on en déduit que le problème était plutôt ethnique, et qu’il n’était plus question d’ADVERSAIRES.

iii. Il n’y a jamais eu de protocole établi par les génocidaires. Les appels au meurtre passaient par les ondes radio et atterrissaient aux oreilles d’ignobles exécutants, établis partout dans le pays et qui s’étaient vu offrir des transistors, pour ne rien rater des ordres d’un criminel en chef.

iv. M. Gourmo fait référence aux nazis, comme prédécesseurs des génocidaires Hutu. C’est ne pas connaitre le sens des mots. Le nazisme est une idéologie politique propagée par l’allemand Adolf Hitler, qui avait endoctriné une bonne partie de ses concitoyens. Le nazisme n’a été érigé, ni par le régime en place au Rwanda, ni par les Hutu qui ignoraient tout de cette pratique, mais l’opération consistait en une épuration ethnique, au vrai sens du terme. Comment des Hutu peuvent être les successeurs d’un système nazi complexe et non adapté à leur environnement ? Ce qui s’était passé en 1994 au Rwanda, n’a aucune similitude avec ce qui s’était passé en Europe, lors de la seconde guerre mondiale. Encore une méconnaissance de la part de M. LÔ, de certains termes qu’il a employés.

v. C’est au regard de ces incohérences, que j’ai pensé qu’une anomalie s’était glissée dans le dernier paragraphe de son article. Je peux me tromper moi aussi, mais pas dans ce cas.

Changeant complètement de sujet, je souhaite à tous les musulmans une agréable fête de « ‘ID AL FIطR ». Que ALLAH guide leurs pas et qu’IL apaise les esprits et les cœurs des mauritaniens, pour une cohésion sociale tant réclamée pour un développement mérité. « AL حAMDU LI-LLAHI ».

borlotte, je suis d’accord avec vous. Il est impensable d’attribuer un quelconque ciblage orchestré par M. Biram. Je crois que M. Lô s’est embourbé au dernier paragraphe. En effet, le mot « développés » s’est glissé par mégarde dans le texte. Je suis sûr que Gourmo pensait à un autre terme.

Décidément, M. Lô Gourmo est quelqu’un qui cherche désespérément à créer la psychose au sein des communautés mauritaniennes. En passant, je rappelle à ce monsieur que les trois points de suspension qu’il a l’habitude d’utiliser dans ses phrases, sont employés par certains individus, en manque d’idées. Pourquoi ne pas aller jusqu’au bout de sa pensée, surtout si l’on doit considérer que pour se faire comprendre, les « mots » sont plus explicites que les « points de suspension » ? Il me semble que cela est son cas. Commençons par le titre de son article « Le Rwanda et nous... ». Je veux bien savoir ce que signifie ce « nous ». S’agit-il de la Mauritanie ou des « Hal Pulaar » ? En tous cas, la comparaison est impossible.

1. Au Rwanda, avant le génocide perpétré par les Hutus en 1994, toutes les ethnies étaient facilement identifiables sur les pièces d’identité. Cette bêtise était l’œuvre du colon français qui avait mentionné l’appartenance à telle ou telle autre communauté. Malheureusement, ceci a facilité le ciblage des 800.000 Tutsis qui ont été massacrés.

2. En Mauritanie, il n’a jamais été question d’inscrire sur l’état-civil, l’appartenance ethnique. L’ex colonisateur a appris dès le début, que les peuples ne pouvaient pas être traités de la même manière. Les mauritaniens ont combattu véhément les français qui n’ont pas pu imposer la totalité de leur diktat.

3. En Mauritanie, les « Hal Pulaar » (qui parlent pulaar et non qui sont Pulaar), regroupent les peuls, les toucouleurs, et les Laobeh entre autres. Je rappelle à M. Gourmo, que quand un wolof ou un soninke parle peul, il est Hal Pulaar. Alors pourquoi vouloir créer des tensions qui n’ont pas lieu d’être.

4. Il est inadmissible que quelqu’un comme G.L. puisse véhiculer ses propres idées explosives par l’intermédiaire de « Nouakchott Times », menaçant ainsi une stabilité déjà précaire. Les toucouleurs ne sont traités ni comme les Rohingya ni comme les Ouïghour ; je constate cependant que des Peuls sont martyrisés au Mali, que cette situation est déplorable et que, si l’Union africaine est incapable de sévir, qu’elle expose ces exactions confirmées, au niveau des Nations unies.

De grâce, que ceux qui prétendent être des porte-voix et qui ont la possibilité de se faire entendre à travers les media, évitent de chauffer les esprits par des propos incendiaires. À bon entendeur, salut !

Franchement Lo gourmo tu me déçois personnellement j'avais de l'estime pour ta position d'opposants d'antans ton discours est loin de la réalité que tu veux dépeindre Biram n'a jamais parlé d'exterminer les Poulars tu dis du n'importe quoi le contexte rwandais n'est pas le nôtre arrêtez de diaboliser Biram lui au moins il est constant dans ses positions a bon entendeur salut

PERCAL (H) Mr Lo n'a pas dit dans cet article qu'il a eu de génocide en Mauritanie, mais des signes annonciateurs similaires aux ceux observés en Rwanda avant le drame. ce constat est vrai, et ce traumatisme sont présents dans les esprits des victimes de déportations, spoliations, discrimantions au travail, obtention de documents d'etat civil, privatisation d'accès aux médias publics etc... ceci est réfutable en Mauritanie. mais celui qui est de l'autre camp, c'est difficile pour lui de voir sous le bon angle sauf pour les personnes ouverts d'esprit.

Maitre LO ,quand on ne sait pas la où on part ,le chemin est bloqué, on retourne la où on vient. vous nous parlez de génocides en Mauritanie, où est ta plainte dans tout ça .lo reste traquille dans la pirogue.